Doses seuil dans les tests de provocation alimentaire et IgE spécifiques chez des patients allergiques à l’œuf : existe-t-il une relation ? : Morten Osterballe, MD Carsten Bindslev-Jensen, MD, PhD, DSc From the Allergy Center, Department of Dermatology, Odense University Hospital dans JACI July 2003 • Volume 112 • Number 1
– CONTEXTE.
- Des publications antérieures décrivent une relation entre les IgE spécifiques des aliments et les résultats des tests de provocation alimentaire chez les enfants allergiques à l’œuf.
- Ces investigations définissent différents niveaux de valeurs prédictives dans différentes populations étudiées et ainsi déterminent un certain taux d’IgE spécifiques du blanc d’œuf prédictif d’un résultat positif au test de provocation.
– OBJECTIF. Le propos de cette étude était de déterminer l’intérêt des IgE spécifiques dans l’estimation d’un taux seuil prédictif d’un résultat positif du test de provocation alimentaire.
– METHODES.
- Cinquante-six enfants étaient évalués pour ce qui concerne leur allergie à l’œuf par des tests de provocation gradués.
- Le dosage des IgE spécifiques du blanc d’œuf a été pratiqué chez les 56 patients à l’aide de la méthode du « Magic Lite test » et chez 32 de ceux-ci aussi par le CAP System Pharmacia.
- Les valeurs de ces IgE spécifiques du blanc d’œuf étaient comparées aux résultats des tests de provocation et des niveaux seuil.
– RESULTATS.
- Le niveau diagnostic d’IgE spécifiques prédisant la réactivité clinique dans cette population avec une certitude à plus de 95% était identifié à 10,8 unités standardisées/ml (Magic Lite) et à 1,5 Kilo-unités/L (CAPRAST), respectivement.
- Nous n’avons pas trouvé de relation significative entre les IgE spécifiques du blanc d’œuf et le niveau seuil du test de provocation.
– CONCLUSION. Bien que la concentration en IgE spécifiques soit en corrélation avec un test de provocation orale, il n’y avait pas de relation significative entre la quantification des IgE spécifiques et le niveau seuil du test de provocation. Par conséquent, le test de provocation alimentaire standardisé reste toujours l’étalon-or du diagnostic de l’allergie alimentaire.