Habiter dans des tours : un facteur de risque d’allergie aux pollens : A. Armentia1, T. Asensio1, J. Subiza2, M. L. Arranz3, F.-J. Martín Gil3, A. Callejo1
1Hospital Rio Hortega, Servicio de Alergia, Valladolid, Spain ; 2Clínica Dr Subiza. Madrid, Spain ; 3Hospital Rio Hortega, Servicio de Bioquímica, Valladolid, Spain
dans Allergy 59 (3), 302-305
– Contexte :
- les effets des fluctuations des comptes polliniques ont d’importantes implications pour les services de santé .
- Peu de recherches sur les implications cliniques de la distribution verticale des pollens sur les symptômes allergiques ont été menées .
– Méthode :
- nous avons étudié les symptômes allergiques d’une population de 17 171 patients venant de notre secteur de santé (Valladolid, Espagne) et habitant en ville ou dans des villages.
- Nous avons comparé la prévalence de sensibilisations à différents pollens : graminées, arbres et arbustes, en relation avec l’étage du bâtiment qu’ils habitaient.
– Résultats :
- le risque relatif de sensibilisation pollinique (indexe de confiance, IC 95 %) était plus fort chez les patients habitant aux étages élevés que ceux qui vivaient dans les étages inférieurs ou au niveau de la rue, indépendamment des conditions urbaines ou rurales.
- Le test du chi ² a montré une tendance linéaire pour cette relation dans le cas de la sensibilisation aux pollens de graminées : chi ² : 1794, p > 0,00001.
– Conclusions : sur la base de nos investigations locales, la sensibilisation aux pollens naturels semble augmenter avec la hauteur d’habitation des patients.
Cet article rapporte des résultats cliniques sur l’influence de la distribution verticale du pollen en matière d’allergie pollinique.