Polypose nasale : relation avec l’allergie, les infections nasosinusiennes et le type histopathologique : Kirtsreesakul V.
Division of Allergy and Rhinology, Department of Otolaryngology, Faculty of Medicine, Prince of Songkla University, Songkhla 90110, Thailand
dans J Med Assoc Thai. 2004 Mar ;87(3):277-82
– Objectif :
- évaluer la relation des polypes nasaux avec l’allergie, les infections nasosinusiennes et le type histopathologique par l’examen de la prévalence de ces facteurs parmi les patients atteints de polypose nasosinusienne.
– Conception de l’étude :
- étude prospective descriptive.
– Matériel et méthode :
- un total de 73 patients ont été inclus entre le 1er octobre 99 et le 31 août 2002 à la clinique d’allergie et de rhinologie de la faculté de médecine, hôpital Songklanagarind.
- L’histoire médicale a été notée.
- Des prick tests, une endoscopie nasale avec biopsie, et des radiographies des sinus maxillaires ont été réalisés.
- La positivité des tests cutanés a été définie par au moins un aéroallergène donnant une papule d’une taille supérieure ou égale de plus de 3 mm par rapport au contrôle négatif.
- Les rhinosinusites ont été diagnostiquées par des symptômes cliniques, une endoscopie nasale positive et/ou une radiographie des sinus maxillaires positive.
- Les investigations histopathologiques ont été classées en inflammation prédominante à éosinophiles ou à neutrophiles.
– Résultats :
- 68,5 % des patients avec une polypose nasale ont eu des tests cutanés positifs, et 67,1 % présentaient une rhino-sinusite.
- Une inflammation à éosinophiles était présente dans 69,9 % des cas, tandis que l’inflammation à neutrophiles se retrouvait dans 30,1 % des cas.
- Selon chaque type histopathologique, 62,7 % des patients avec une inflammation à éosinophiles et 81,8 % des patients avec une inflammation à neutrophiles avaient des tests cutanés allergiques positifs.
- Il n’y avait pas de différence statistiquement significative dans la prévalence de la positivité des tests allergiques cutanés entre les inflammations à éosinophiles et celles à neutrophiles (p= 0,107).
- 60,8 % des patients avec une inflammation à éosinophiles et 81,8 % des patients avec une inflammation à neutrophiles avaient une rhino-sinusite.
- Il n’y avait pas de différence statistiquement significative dans la prévalence de rhinosinusites entre les inflammations à éosinophiles et à neutrophiles (p= 0,079).
– Conclusion :
- la polypose nasale est associée à des tests cutanés positifs dans 68,5 % des cas, à des rhinosinusites dans 67,1 % des cas et à une inflammation à éosinophiles dans 69,9 % des cas.
- Il n’y avait pas de différence statistiquement significative dans la prévalence des tests cutanés d’allergie positifs et la rhinosinusite entre les inflammations à éosinophiles et à neutrophiles (p= 0,107 et p= 0,079, respectivement).