Développement d’un test in vitro, nouvel outil de standardisation d’extraits allergénique dans le système humain. : L. Vogel, D. Lüttkopf, L. Hatahet, D. Haustein, S. Vieths
Department of Allergology, Paul-Ehrlich-Institut, Langen, Germany
dans Allergy 60 (8), 1021-1028
– Contexte :
- Les méthodes biochimiques et immunochimiques utilisées pour le contrôle des lots d’extraits allergéniques s’appuient sur les liaisons allergènes-IgE.
- Elles ne mesurent pas la capacité d’une protéine d’induire des réactions allergiques de type I.
- Une analyse biologique a donc été développée, basée sur les mécanismes cellulaires de l’allergie dans le but d’évaluer les capacités de liens croisés des allergènes.
– Méthodes :
- Des cellules de rats atteints de leucémie myéloïde à basophiles ont été transfectées (la transfection est l’introduction à l’intérieur d’une cellule d’un fragment d’ADN étranger) avec un ADNc codant pour des chaînes de récepteurs à IgE humains à haute affinité.
- L’expression de surface de la liaison chaîne alpha-IgE a été détectée par analyse FACS et l’intégration fonctionnelle du récepteur « humanisé »dans la cascade du système de transduction a été abordé par mobilisation du calcium intracellulaire.
- La libération des médiateurs a été mesurée en réponse à des IgE humaines et à des préparations allergéniques à liens croisés.
– Résultats :
- On a obtenu plusieurs clones capables de se lier à des IgE humaines spécifiques d’allergènes.
- Les résultats de l’analyse biologique ont été comparés avec ceux obtenus par des méthodes immunochimiques.
- L’analyse biologique a été utilisée pour déterminer la puissance des extraits allergéniques, incluant des produits fortement dilués ne pouvant être analysés par des méthodes conventionnelles.
– Conclusion :
- Une lignée « humanisée » stable de cellules basophiles a été mise au point qui sera un outil pour la standardisation et le contrôle des lots des extraits allergéniques.
- En raison de sa haute sensibilité, cette technique peut également être utilisée pour la détection de quantités minimes de protéines potentiellement allergéniques, par exemple dans les aliments conditionnés.
- De plus, le test peut aider au développement de nouveaux vaccins contre l’allergie, tels les recombinants hypoallergéniques.