Le wheezing des enfants résidant à proximité de trafic de bus et de camions dépend-il du type de trafic, de son volume ou de sa proximité ? :
Patrick H. Ryan, MSa, Grace LeMasters, PhDa, Jocelyn Biagini, MSa, David Bernstein, MDb, Sergey A. Grinshpun, PhDa, Rakesh Shukla, PhDa, Kimberly Wilson, MSa, Manuel Villareal, MDb, Jeff Burkle, BSa, James Lockey, MDa
a From the Department of Environmental Health
b Department of Internal Medicine, Division of Immunology, University of Cincinnati
dans JACI Volume 116, Issue 2, Pages 279-284 (August 2005)
– Contexte :
- Les études antérieures portant sur la pollution de l’air n’ont pas examiné les associations entre l’exposition aux différents types de trafic, leur importance et leur proximité et le wheezing chez les très jeunes enfants.
– Objectifs :
- Nous avons cherché à déterminer les relations entre les types de trafic, les volumes de trafic et leur proximité et le wheezing chez des enfants âgés de moins d’un an.
– Méthodes :
- Nous avons développé un système d’information géographique et un schéma de classification pour catégoriser les enfants enrôlés dans l’étude en trois groupes :
- Ceux qui résident à proximité d’un trafic de bus et de camions (Autoroute à plus de 50 miles/heure, plus de 1000 camions par jour, distant de moins de 400 mètres).
- Ceux qui sont exposés à des arrêts-démarrages de camions et à un trafic de bus (moins de 50 miles/heure, distant de moins de 100 mètres).
- Ceux qui ne sont pas exposés et qui ne résident pas non plus à proximité.
- Les données symptomatiques ont été recueillies par questionnaire remis aux parents quand leurs enfants avaient 6 mois ainsi que par des cahiers de santé mensuels.
– Résultats :
- Les enfants habitant très près (moins de 100 m) du trafic présentaient une prévalence accrue de wheezing (Odd ratio ajustée de 2.50 avec un intervalle de confiance de 95% ; 1.15 -5.42) par rapport aux enfants non exposés.
- La prévalence de wheezing des enfants non-blancs était au moins deux fois plus élevée que celle des enfants blancs sans tenir compte de l’exposition.
- Les enfants résidant à moins de 400 m d’un haut volume de trafic fluide ne présentaient pas d’augmentation de prévalence de wheezing.
– Conclusions :
- Ces résultats suggèrent que l’exposition à un certain type de trafic ainsi que sa proximité sont des facteurs de risques plus significatifs que le volume du trafic pour le wheezing des jeunes enfants.