Réactivité bronchique chez des écoliers ayant des allergies alimentaires dans l’enfance. : Aneta Krogulska, Jakub Białek, Krystyna Wąsowska-Królikowska
– Introduction
- La sensibilisation aux allergènes alimentaires dans la petite enfance est un facteur de risque de sensibilisation respiratoire et de développer un asthme plus tard dans la vie.
- Ce qui sous-tend ce phénomène n’est pas encore parfaitement connu.
- Les mécanismes qui prédisposent les enfants ayant des allergies alimentaires à développer un asthme plus tard ne sont actuellement pas clairement élucidés.
– But
- Le but de l’étude est d’évaluer l’hyperréactivité bronchique chez des enfants en âge scolaire ayant présenté des allergies alimentaires dans la petite enfance.
– Matériel et méthodes
- Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclus 158 enfants âgés de 7 à 18 ans, consultant dans le Département d’Allergologie, de Gastroentérologie et de Nutrition à l’Université de Lodz pour suspicion d’allergie.
- L’étude est conduite sur des enfants souffrant de dermatite atopique, d’asthme ou de rhinite allergique chez qui les parents rapportent une histoire d’allergie alimentaire dans la petite enfance.
- La méthodologie repose sur un questionnaire, un examen médical, des tests cutanés (Allergopharma, Reinbeck, Germany), une spirométrie (spiromètre Lungtest 1000, MES) et sur un test de provocation bronchique à la métacholine (MP Biomedicals) grâce à un système d’inhalation MES.
– Résultats
- Le test à la métacholine est obtenu positif chez 33 soit 63,5% des enfants du groupe étudié et chez 30 soit 50% des enfants du groupe contrôle (p>0,05).
- L’hyper-réactivité bronchique est plus fréquente chez les enfants asthmatiques (20 enfants soit 95,2%) que chez les enfants ayant une dermatite atopique (7 soit 43,7% des enfants) ou ayant une rhinite (6 soit 40% des enfants) dans le groupe étudié (p<0,001, p<0,004).
- Le degré d’hyper-réactivité bronchique est comparable entre le groupe des enfants étudié et le groupe des enfants témoins.
- La sensibilisation aux allergènes alimentaires affecte 23 enfants (44,2%) dans le groupe étudié et 18 enfants (30%) dans le groupe contrôle (p>0,05).
– Conclusions
- L’hyper-réactivité bronchique chez les écoliers ayant des pathologies allergiques ne semble pas directement dépendre des allergies alimentaires dans la petite enfance.