Rôle de la rhinite allergique dans la réponse nasale lors des modifications brutales de température. : Gustavo Silveira Graudenz, MD, PhDad, Richardt G. Landgraf, BSc, PhDc, Sonia Jancar, BSc, PhDc, Arlindo Tribess, PhDb, Simone G. Fonseca, PhDad, Kellen Cristhina Faé, PhDad, Jorge Kalil, MD, PhDad
a From the Division of Immunology and Clinical Allergy, Internal Medicine Department
b Mechanical Engineering Department, Polytechnical Institute, State University of São Paulo
c Department of Immunology, Institute of Biomedical Science, University of São Paulo
d Institute for Immunology Investigation, Millennium Institute
dans JACI Volume 118, Issue 5, Pages 1126-1132 (November 2006)
– Contexte :
- La rhinite induite par l’air conditionné chez les sujets allergiques est un lieu commun épidémiologique, mais sa physiopathologie reste controversée.
– Objectif :
- Le but de cette étude était de décrire et de comparer les effets du changement de température expérimental de la climatisation sur la muqueuse nasale de sujets atteints de rhinite allergique persistante comparée à un groupe de contrôle.
– Méthodes :
- Une étude par test de provocation cas/contrôles a été réalisée dans un laboratoire de confort thermique avec deux chambres expérimentales de provocation réglées à une différence de 12°C de température.
- Un groupe de 32 patients présentant une rhinite allergique persistante et un groupe de 16 sujets témoins ont été exposés pendant 30 minutes, 3 fois alternativement dans chaque chambre.
- Les scores symptomatiques nasaux ont été enregistrés et des échantillons nasaux ont été collectés avant, juste après, 24 heures et 48 heures après le test de provocation.
– Résultats :
- Le groupe rhinite a montré une augmentation des scores symptomatiques, de la perte épithéliale, du pourcentage d’éosinophiles, de l’ensemble des cellules inflammatoires, de la leucotriène C4, de la protéine cationique éosinophilique, de l’albumine et des niveaux de tryptase comparés aux cas de contrôle.
- Il y avait également une augmentation significative du score symptomatique, des cellules totales récupérées, du pourcentage d’éosinophiles, de la perte épithéliale, de l’albumine, de la myéloperoxidase, et de l’ICAM 1 dans les deux groupes comparativement aux niveaux basaux.
– Conclusion :
- Les modifications brutales de température entraînent une réponse nasale inflammatoire plus prononcée dans le groupe rhinite avec le recrutement et l’activation des éosinophiles.
– Implications cliniques :
- La rhinite allergique persistante est un facteur de risque de développer des modifications de la rhinite du fait de variations brutales de température même en l’absence d’exposition allergénique.
Vos commentaires
# Le 2 août 2016 à 22:10, par Joseph En réponse à : Rhinite allergique, attention de ne pas avoir l’air conditionné !
Bonjour,
Je développe une réinitialiser allergique et je souffre énormément en présence de la climatisation. Ma question est la suivante : mis à part les corticoïdes et antiasthmatiques en comprimés, y a-t-il des pommades, des lotions qui permettent de protéger les tissus nasaux contre les agressions de la climatisation ?, et merci.