Eczéma atopique de l’enfant : une autre conséquence négative du divorce. : A. Bockelbrink1, J. Heinrich2, I. Schäfer3, A. Zutavern2,4, M. Borte5,6, O. Herbarth7,8, B. Schaaf9, A. von Berg9, T. Schäfer10 for the LISA Study Group*
1Department of Medical Statistics and Epidemiology, Technical University Munich, Munich ; 2GSF-National Research Centre for Environment and Health, Institute of Epidemiology, Neuherberg ; 3Department of Dermatology, Hamburg University, Hamburg ; 4Institute of Medical Data Management, Biometrics and Epidemiology, Ludwig-Maximilians-University of Munich, Munich ; 5Department of Pediatrics, University of Leipzig, Leipzig ; 6Children’s Hospital, Municipal Hospital ’’St. Georg’’ Leipzig, Leipzig ; 7UFZ-Centre for Environmental Research, Department of Human Exposure Research and Epidemiology, Leipzig ; 8Faculty of Medicine, Environmental Hygiene and Environmental Medicine, University of Leipzig, Leipzig ; 9Department of Pediatrics, Marien-Hospital Wesel, Wesel ; 10Department of Social Medicine, Medical University Lübeck, Lübeck, Germany
dans Allergy 61 (12), 1397-1402.
– Introduction
- Différents facteurs de la vie semblent être associés à des risques de maladies atopiques et quelques études suggèrent que le stress augmente le risque de sensibilisation allergique, l’asthme et l’eczéma atopique.
- Seulement quelques études ont étudié l’association entre les événements précoces stressants de la vie et l’eczéma atopique (AE) chez les enfants.
– Sujets et méthodes
- On a demandé aux parents des participants à l’étude de la cohorte de naissance en cours LISA de donner des informations sur les événements de leur vie, comme des maladies graves ou des décès des membres de la famille ou encore le chômage ou le divorce des parents.
- La prévalence de l’AE pendant et l’incidence, après la période d’évaluation, des événements de la vie, étaient comparés.
– Résultats
- La prévalence de l’AE jusqu’à l’âge de 4 ans était de 21,4%. Pendant les 2 premières années, les événements rapportés étaient : maladie grave (17,5%) ou mort (8,4%) d’un membre de la famille, divorce ou séparation (3,4%), et le chômage (2,7%).
- Au cours des 2 années suivantes, divorce et séparation étaient associés à une augmentation significative de l’AE (odds ratio (OR) 3,59 ,95%CI.1.69-7.66)et la maladie à une diminution (OR0.29,95%CI 0.13-0.68)de l’incidence de l’AE .On ne notait aucun effet du chômage.
– Conclusions
- Le divorce, la séparation des parents et les maladies graves des membres de la famille influencent le risque de développer l’AE.