Cela fait plusieurs saisons que les instances officielles et les allergologues du « Pays de la Loire » se sont associés pour créer un pollinarium sentinelle.
En plantant des espèces allergisantes dans un jardin sous surveillance, les botanistes peuvent ainsi prévoir la libération de pollens dans l’air et permettre aux allergiques de se traiter préventivement.
En effet, les recueils polliniques atmosphériques actuels sont réalisés à postériori.
Les contenus polliniques de l’air sont ceux de la semaine écoulée et ne permettent donc pas d’adapter le traitement à l’exposition réelle que va subir l’allergique.
Dans le cas du pollinarium, la surveillance de la maturité des plantes permet de dater assez précisément l’émission des grains de pollens dans l’air.
Il s’agit donc d’un réel progrès.
Pour l’instant cette excellente initiative ne concerne que le Pays de la Loire.
Espérons qu’elle suscitera d’autres vocations ailleurs.