L’exposition aux endotoxines est un facteur de risque de l’asthme.
Enquête nationale sur les endotoxines des logements aux États-Unis. : Yi-Giien Tsai1, Jien-Wen Chien1, Woan-Ling Chen2, Jeng-Jer Shieh2 and Ching-Yuang Lin1
1Department of Pediatrics, Children’s Hospital, Changhua Christian Hospital, Institute of Medical Research, Chang Jung Christian University, Changhua, Taiwan, 2Department of Medical Research, Children’s Hospital, Changhua Christian Hospital, Institute of Medical Research, Chang Jung Christian University, Changhua, Taiwan
dans Pediatric Allergy and Immunology
Volume 16 Issue 7 Page 602 - November 2005
– Contexte :
- Bien que la recherche ait montré que l’exposition dans les premières années de vie aux endotoxines domestiques protège contre le développement des maladies allergiques, les études sont moins claires sur la relation entre l’exposition aux endotoxines domestiques et la prévalence de sibilants et d’asthme.
- Nous avons étudié 2552 échantillons de poussière de maison dans un échantillon représentatif au niveau national pour explorer les relations entre l’exposition aux endotoxines et les facteurs de risque d’asthme, de symptômes d’asthme et de consommation médicamenteuse.
– Méthodes :
- La poussière de maison a été échantillonnée à partir d’aspiration dans 5 endroits du domicile et son contenu en endotoxine mesuré.
- Des paramètres démographiques, de santé, et de logement ont été établis par questionnaire et par évaluation sur site de 2456 habitants de 831 logements sélectionnés pour représenter la démographie des États-Unis.
– Résultats :
- Les concentrations en endotoxines (EU/mg) étaient étroitement corrélées aux charges en endotoxines ( EU/m²) (r=0.73-0.79).
- Les moyennes géométriques des concentrations en endotoxines s’établissaient comme suit (en EU/mg) : plancher de la chambre, 35.3 ( 5%-95%, 5-260), literie, 18.7 (2-142), plancher du salon, 63.9 (11.5-331), canapés, 44.8 (6.4-240) et sols de la cuisine, 80.5 (9.8-512).
- Une analyse en multivariant a démontré des relations significatives entre des niveaux élevés d’endotoxines et des diagnostics d’asthme, des symptômes d’asthme au cours de l’année écoulée, le recours fréquent à des médications antiasthmatiques et à la présence de sibilants parmi les habitants des logements.
- Ces relations étaient plus fortes pour la poussière du plancher de la chambre et de la literie et n’ont été observées que chez les adultes.
- La modélisation de l’effet conjugué des endotoxines de la literie et du plancher de la chambre sur des symptômes d’asthme récent a conduit à un odd ratio ajusté de 2.83 (IC de 95%, 1.01-7.87).
- Une fois stratifiés selon le statut allergique, les sujets allergiques soumis à des niveaux élevés d’endotoxines n’avaient pas plus tendance à présenter un asthme diagnostiqué ou des symptômes asthmatiques que des sujets non allergiques.
– Conclusion :
- Cette étude démontre que l’exposition aux endotoxines domestiques est un facteur de risque significatif pour l’augmentation de la prévalence de l’asthme.
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