Quel est le point commun à cette liste ? : "les chats et les lapins aux Kerguélen ; les cochons sauvages aux îles Hawaii ; les chèvres aux Galapagos… les rats noirs et goyavier presque partout à la Réunion".

Il s’agit d’invasions biologiques, c’est à dire d’organismes introduits par l’homme dans un écosystème qui ne les possédait pas auparavant.

Les scientifiques savent bien que "Une seule espèce introduite peut modifier les règles fondamentales du fonctionnement d’un écosystème insulaire". C’est pour cela qu’une manifestation est organisée à La Réunion sur ce thème.

En particulier, les maladies allergiques qui correspondent à une réponse anormale à la présence d’un allergène sont favorisées par l’inadéquation de l’être humain à son environnement.

En France, l’exemple le plus connu de modification de notre écosystème ayant contribué à l’apparition d’une allergie est la très forte fréquence d’allergie au pollen d’ambroisie dans la région Lyonnaise. L’ambroisie ne poussait pas initialement là bas, elle a été importée par l’homme.

Alors, toute modification de notre environnement contribue à augmenter les risques d’allergie. Prenons-y garde !