Test de provocation nasale à l’aspirine : méthode fiable, sûre pour le diagnostic de l’asthme induit par l’aspirine. : A. Alonso-Llamazares, C. Martinez-Cócera, J. Domínguez-Ortega, T. Robledo-Echarren, M. Cimarra-Alvarez, M. Mesa del Castillo dans Allergy Volume 57 Issue 7 Page 632 - July 2002
– CONTEXTE. Nous avons cherché à montrer la sensibilité et la spécificité d’une technique simple présentant moins de risque que le test de provocation orale pour le diagnostic de l’asthme induit à l’aspirine (AIA).
– METHODES. Nous avons étudié un groupe de 20 patients souffrant d’un AIA comparé à un groupe témoin de 40 patients (confirmé par test de provocation oral) : 10 patients asthmatiques et 30 patients en bonne santé.
Nous avons effectué un test de provocation nasal (TPN) à l’aide d’Acétylsalicylate de DL-lysine (ASA-L). Les fonctions nasale et respiratoire étaient contrôlées par rhinomanométrie antérieure active et spirométrie. Une solution d’ASA-L (900 mg/ml d’ASA-L équivalents à 500 mg/ml d’acide acétylsalicylique) a été diluée dans une solution saline. Nous avons administré quatre doses croissantes : 5, 25, 50, 100 mg/ml d’acide acétylsalicylique sous contrôle rhinomanométrique et spirométrique.
– RESULTATS. Les résultats montrent une haute sensibilité et une haute spécificité respectivement 80% et 92,5%, avec une valeur prédictive positive de 84,2% et une valeur prédictive négative de 89,2%. Les patients n’ont présenté aucun symptôme bronchique ou systémique et la diminution du VEMS est restée inférieure à 20%.
– CONCLUSIONS. Le TPN a une haute sensibilité et une haute spécificité dans le diagnostic de l’AIA. Un test de provocation orale pourrait être proposé pour confirmer le résultat à chaque fois que la situation clinique du patient l’autorise.
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