Variation géographique de la prévalence des tests cutanés positifs aux aéroallergènes de l’environnement dans l’Etude sur la Santé Respiratoire dans la Communauté Européenne 1 : P.-J. Bousquet, S. Chinn, C. Janson, M. Kogevinas, P. Burney, D. Jarvis
1Imperial College, London, UK ; 2Department of Medical Science, Respiratory, Medicine and Allergology, Uppsala University, Uppsala, Sweden ; 3Centre for Research in Environmental Epidemiology (CREAL), Municipal Institute of Medical Research (IMIM), Barcelona, Spain ; 4Department of Social Medicine, Medical School, University of Crete, Heraklion, Crete, Greece
dans Allergy
Volume 62 Issue 3 Page 301 - March 2007
– Contexte :
- La prévalence de la sensibilisation a été évaluée à l’aide des prick-tests cutanés dans de nombreuses études.
- Cependant, des comparaisons entre les études et entre les régions sont difficiles en raison de la grande variabilité du nombre et du type d’allergènes testés.
- La variation géographique de la sensibilisation aux allergènes de l’environnement, mesurée par les prick-tests, a été établie à l’aide des données de l’Etude sur la Santé Respiratoire dans la Communauté Européenne 1 (European Community Health Respiratory Survey I).
– Méthodes :
- Des tests cutanés d’allergie ont été réalisés chez des adultes âgés de 20 à 44 ans, vivant dans 35 centres de 15 pays développés, avec neuf aéroallergènes communs : Dermatophagoïdes pteronyssinus, phleum pratense, chat, Cladosporium herbarium, Alternaria alternata, bouleau, olivier, ambroisie et Parietaria judaica.
- La prévalence standardisée âge-sexe de sensibilisation a été déterminée et on a identifié des centres de prévalence haute (intervalle de confiance 95% au-dessus et excluant la médiane de l’étude) et basse (intervalle de confiance au-dessous et excluant la médiane de l’étude) pour chaque allergène et pour un quelconque des neuf allergènes.
– Résultats :
- Il y avait une variation géographique substantielle dans la prévalence de la sensibilisation à chacun des neuf allergènes testés et dans la prévalence de la sensibilisation à un allergène quelconque (17,1% pour la plus basse, 36,8% pour la médiane et 54,8% pour la plus haute).
- Les sensibilisations à D. pteronyssimus, au pollen de graminée et au chat avaient la plus grande prévalence (médiane entre 21,7%, 16,9% et 8,8% respectivement).
- La sensibilisation à la phléole était plus élevée que celle des autres pollens.
– Conclusion :
- Comme on s’y attendait, des variations géographiques de sensibilisation aux aéroallergènes de l’environnement ont été observées entre les centres.
- Ces résultats étaient comparables à ceux observés avec les IgE spécifiques sériques.
- Les tests cutanés peuvent être utilisés pour évaluer la distribution géographique des allergènes dans une étude épidémiologique multicentrique.
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