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Corticoïdes inhalés, espoir et déception au pays du soleil levant ...
jeudi 12 février 2004, par
Les corticoïdes inhalés ont-ils une distribution pulmonaire adaptée au siège de l’inflammation dans l’asthme, éléments de réponse basés sur l’étude tomodensitométrique et anatomopathologique dans l’asthme.
Approche anatomopathologique et radiologique de la maladie des petites voies aériennes dans l’asthme : Limite de la corticothérapie inhalée conventionnelle. : Hiroshi Tanaka, Midori Hashimoto, Shin Sahara, Tetsuro Ohnishi, Masaru Fujii, Kazuhiko Suzuki, Toyohiro Saikai and Shosaku Abe
Third Department of Internal Medicine, Sapporo Medical University School of Medicine, Sapporo, Japan
dans Allergology International 53 (1), 1-6.
La maladie des petites voies aériennes dans l’asthme est caractérisée par un épaississement de la paroi bronchique associé à une inflammation à éosinophiles et une hyper vascularisation.
– Dans notre étude, le VEMS est corrélé avec une hyper vascularisation dans les couches internes des grosses voies aériennes mais pas pour les petites voies aériennes.
– La tomodensitométrie à haute résolution avec coupes de 5 mm lors des crises d’asthme modérées révèle des impactions mucoïdes, des opacités nodulaires et des opacités en verre dépoli.
– La densité pulmonaire moyenne au scanographe dans les crises d’asthme modérées était significativement plus élevée qu’en rémission.
Ces résultats suggèrent la participation des petites voies aériennes et du parenchyme durant les crises d’asthmes
– Sur le plan anatomopathologique, les éosinophiles sont significativement diminués par le traitement avec dipropionate de béclométasone avec chlorofluorocarbones( DBP-CFC) dans les grosses bronches mais pas dans les petites bronches.
– Les nouveaux corticoïdes inhalés en fines particules, comme le dipropionate de béclométasone avec hydrofluoroalkanes (DBP-HFA) sont capables d’atteindre les petites voies aériennes et le parenchyme pulmonaire chez l’asthmatique.
– Selon les résultats des mesures du débit inspiratoire de pointe au travers des inhalateurs de poudre sèche chez les japonais, la mesure du DIP devrait être recommandée avant l’utilisation des poudres inhalées.
Dans cet article, nous étudions les maladies des petites voies aériennes chez le patient asthmatique en utilisant les méthodes radiographiques et anatomopathologiques et discutons le problème délicat des corticoïdes inhalés.
Cet abstract est un peu confus, mais il souhaite établir l’implication des petites voies aériennes et du parenchyme dans la crise d’asthme.
Il confirme que l’effet des corticoïdes inhalés de 1° génération, avec CFC, s’exerce surtout dans les grosses bronches et non pas dans les petites bronches, à l’inverse des corticoïdes inhalés avec HFA, plus aptes à atteindre les petites voies aériennes,
Il rappelle enfin la nécessité un bon débit inspiratoire pour les dispositifs inhalés en poudre sèche.
Cet article a le mérite de rappeler l’importance des petites voies aériennes dans l’asthme et leur importance dans le remodelage des voies aériennes.
Les corticoïdes inhalés avec HFA diffusent mieux dans les espaces aériens distaux, mais ils ont alors une plus grande absorption systémique.
Des études récentes ont démontré que le remodelage pouvait survenir dans 5 à 10 % des cas malgré les corticoïdes inhalés. On évoque des phénomènes inflammatoires échappant au contrôle des corticoïdes.
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