Facteurs de prédictions de la réponse à un test de provocation bronchique chez des enfants atopiques âgés de 5 à 6 ans. : T. A. Douglas, M. Kusel, E. M. Pascoe, R. K. S. Loh, P. G. Holt, P. D. Sly
1Division of Clinical Sciences, Telethon Institute for Child Research, Centre for Child Health Research, The University of Western Australia ; 2Princess Margaret Hospital for Children & King Edward Memorial Hospital for Women, Perth, WA, Australia
dans Allergy
Volume 62 Issue 4 Page 401 - April 2007
– Contexte :
- La relation entre l’atopie et l’allergie bronchique chez les jeunes enfants n’est pas complètement élucidée.
– Objectifs :
- Examiner chez des enfants de 5 à 6 ans les associations entre :
- la réponse à un test de provocation bronchique réaliste à un allergène donné
- les marqueurs immunologiques de l’atopie
- les caractéristiques cliniques
– Méthodes :
- Deux groupes d’enfants étaient recrutés à partir d’une cohorte de naissance de 198 enfants à haut risque de développement d’une maladie allergique, et réalisaient des tests de provocation bronchique réaliste :
- enfants avec prick-tests cutanés positifs à un pneumallergène
- enfants avec prick-tests négatifs (contrôle)
– Résultats :
- 37 enfants (26 atopiques et 11 contrôles) avec un âge médian de 74,5 mois réalisaient un test de provocation bronchique : 31 avec des acariens (poussière de maison) et 6 avec des graminées.
- Seuls des enfants atopiques réagissaient au test de provocation : n = 12 / 26 (46 %).
- La taille des papules cutanées (odds ratio (OR) = 2,5 (1,2 – 5,3), p = 0,01), les IgE spécifiques (OR = 3,4 (1,23 – 9,61), p = 0,02), les IgE totales (OR = 8,6 (1,1 – 68,7), p = 0,04), des sifflements fréquents (OR = 12 (1,7 – 81,7), p = 0,006) et un eczéma persistant (OR = 11 (1,7 – 68,3), p = 0,006) se révélaient être les facteurs indépendants de prédiction d’une réponse au test de provocation les plus puissants.
- La prédiction d’une réponse au test de provocation bronchique était significativement améliorée quand les marqueurs immunologiques de l’atopie, et en particulier la taille de la papule cutanée, étaient combinés avec les caractéristiques cliniques.
– Conclusion :
- La relation entre atopie et allergie bronchique est quantitative à cet âge.
- Il pourrait donc y avoir matière à créer des indicateurs plus puissants de présence d’une allergie respiratoire chez le jeune enfant quand les marqueurs immunologiques de l’atopie sont pris en compte quantitativement et combinés avec une histoire clinique de maladie allergique co-existante.
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