Est-ce
que l’immunothérapie spécifique
présaisonniére est efficace chez
les patients souffrant d’allergie respiratoire
 ? BA Sin, Ankara
La désensibilisation pratiquée toute
l’année est bien connue et efficace sur
l’allergie aux pollens. Pour l’instant, les données
restent encore limitées sur la désensibilisation
présaisonnière courte. Les auteurs
ont inclus 29 sujets souffrant de rhinite allergique
et d’asthme dans 2 groupes : un qui n’utilisait
que des traitements médicamenteux à
la demande et un qui poursuivait une immunothérapie.
Le groupe désensibilisé a eu une
diminution significative des scores cliniques
durant la saison, essentiellement lorsque le taux
de pollens était maximum. Les auteurs concluent
que l’efficacité de l’immunothérapie
courte présaisonnière semble suffisante
pour réduire les symptômes et diminuer
la consommation de médicaments.

Désensibilisation
dans le traitement de patients sélectionnés
souffrant de dermatite atopique : W Silny,
Poznan
Les auteurs ont exploré 66 patients souffrant
de dermatite atopique et d’allergie aux aéro-allergènes.
Dans 37 cas, une désensibilisation a été
réalisée. La comparaison de l’index
de sévérité de la dermatite
atopique entre les deux groupes a montré
une amélioration significative en cas de
désensibilisation. Les auteurs concluent
que la désensibilisation pourrait être
efficace dans une population soigneusement sélectionnée
de patients souffrant de dermatite atopique.

Le sésame
 : une cause majeure d’allergie alimentaire IgE
médiée parmi les enfants et les
jeunes en Israel  : I Dalal, Holon
L’allergie alimentaire a été étudiée
chez 9070 enfants et jeunes suivis dans des centres
de santé. Après un interrogatoire,
les patients suspects d’allergie alimentaire ont
bénéficié de questionnaires
détaillés et de tests cutanés.
Il existait 1,7% de patients suspects d’allergie
alimentaire et 75% d’entre eux ont eu un test
cutané alimentaire positif. La prévalence
globale de l’allergie alimentaire était
donc de 1,2%. Les allergènes les plus fréquents
étaient : l’œuf, le lait de vache
et le sésame. Par contre, les réactions
anaphylactiques étaient plus fréquentes
avec le sésame.

Les poussées
récidivantes de douleurs abdominales ne
sont pas causées par une allergie IgE médiée
au lait de vache : Provocation en double aveugle
contre placebo. E Jarocka-Cyrta, Bialystok
Ces dernières années, certaines
équipes avaient évoqué que
l’allergie alimentaire pourrait être impliquée
dans les douleurs abdominales de l’enfant. Les
auteurs ont inclus 32 enfants ayant souffert de
plus de 3 épisodes de ce type suffisamment
sévères pour gêner l’enfant
dans ses activités quotidiennes. Les tests
cutanés ont été négatifs
chez tous les sujets, les IgE spécifiques
aussi. L’épreuve de réintroduction
après un régime sans protéines
lactées de 4 semaines, a été
aussi négative pour tous les enfants. Les
auteurs concluent que l’allergie aux protéines
de lait de vache ne joue pas de rôle dans
les douleurs abdominales de l’enfant.