Prévention précoce de l’allergie alimentaire : Fiocchi A, Martelli A, De Chiara A, Moro G, Warm A, Terracciano L. Department of Paediatrics and Maternal Medicine, the Melloni Hospital, Milan, Italy. allerg@tin.it dans Ann Allergy Asthma Immunol. 2003 Jul ;91(1):3-12 ; quiz 12-5, 91
– Objectif : faire le point en matière de recherche et arguments cliniques sur la mise en place de mesures diététiques préventives dans la gestion de l’allergie alimentaire.
– Sources des informations :
* nous avons mené des recherches via MEDLINE sur les articles pertinents publiés entre Janvier 1986 et Octobre 2001 avec les mots ou phrases clés suivantes : prévention régime et allergie, allergie alimentaire et prévention, et prévention par régime et allergie alimentaire ou allergènes.
* Furent également inclus les informations et commentaires reflets de l’expérience accumulée par les auteurs d’une unité hospitalière en agglomération.
– Résultats :
* nous avons défini comme « pro actives » les stratégies centrées sur des « facteurs de succès » influant l’ environnement post natal précoce telle que alimentation au sein prolongée, utilisation de lait supplémenté en pro biotiques, par opposition avec des approches « d’exclusion » pour la prévention de l’allergie alimentaire. Ces 2 types d’approche ne sont pas antagonistes et peuvent agir en synergie.
* Nous avons introduit cette distinction à la lumière de preuves épidémiologiques en dehors de toute référence à la compliance et qualité de vie du patient.
– Conclusions :
* dans la mesure où la maturation de la muqueuse digestive sur le plan nutritionnel et immunologique est impliquée, les mesures d’exclusion sont les plus efficaces en matière de prévention d’allergie alimentaire par le biais d’une alimentation au sein exclusive pendant au minimum 6 mois (en raison d’une immunité durable et autres bénéfices), d’une introduction différée (après 6 mois) des aliments solides et de l’utilisation sur prescription de laits « hypoallergéniques ».
* Qu’il faille faire la promotion des stratégies pro actives reste un sujet débattu.
* Des preuves scientifiques en faveur ou contre l’utilisation de pro biotiques, d’ordres microbiologiques, épidémiologiques ou cliniques restent nécessaires.
* La prise en compte des études épidémiologiques et des essais randomisés est essentielle avant d’organiser une intervention sur le planning alimentaire ou des mesures préventives
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