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Le test de provocation nasale à l’aspirine : un moyen diagnostic simple de l’asthme à l’aspirine.
mardi 13 août 2002, par
Cette équipe madrilène fait une démonstration brillante de l’efficacité et de l’innocuité du test de provocation nasale à l’aspirine dans le diagnostic de l’asthme induit par l’aspirine.
Test de provocation nasale à l’aspirine : méthode fiable, sûre pour le diagnostic de l’asthme induit par l’aspirine. : A. Alonso-Llamazares, C. Martinez-Cócera, J. Domínguez-Ortega, T. Robledo-Echarren, M. Cimarra-Alvarez, M. Mesa del Castillo dans Allergy Volume 57 Issue 7 Page 632 - July 2002
– CONTEXTE. Nous avons cherché à montrer la sensibilité et la spécificité d’une technique simple présentant moins de risque que le test de provocation orale pour le diagnostic de l’asthme induit à l’aspirine (AIA).
– METHODES. Nous avons étudié un groupe de 20 patients souffrant d’un AIA comparé à un groupe témoin de 40 patients (confirmé par test de provocation oral) : 10 patients asthmatiques et 30 patients en bonne santé.
Nous avons effectué un test de provocation nasal (TPN) à l’aide d’Acétylsalicylate de DL-lysine (ASA-L). Les fonctions nasale et respiratoire étaient contrôlées par rhinomanométrie antérieure active et spirométrie. Une solution d’ASA-L (900 mg/ml d’ASA-L équivalents à 500 mg/ml d’acide acétylsalicylique) a été diluée dans une solution saline. Nous avons administré quatre doses croissantes : 5, 25, 50, 100 mg/ml d’acide acétylsalicylique sous contrôle rhinomanométrique et spirométrique.
– RESULTATS. Les résultats montrent une haute sensibilité et une haute spécificité respectivement 80% et 92,5%, avec une valeur prédictive positive de 84,2% et une valeur prédictive négative de 89,2%. Les patients n’ont présenté aucun symptôme bronchique ou systémique et la diminution du VEMS est restée inférieure à 20%.
– CONCLUSIONS. Le TPN a une haute sensibilité et une haute spécificité dans le diagnostic de l’AIA. Un test de provocation orale pourrait être proposé pour confirmer le résultat à chaque fois que la situation clinique du patient l’autorise.
Dernièrement, en direct du congrès de Naples, je vous avais rapporté la découverte d’un test biologique fiable pour le diagnostic de l’intolérance à l’aspirine. Cette mise au point concernant le test de provocation nasale à l’aspirine confirme cet autre moyen diagnostic. Les Allergologues étaient un peu désemparés pour faire le diagnostic d’hypersensibilité à l’aspirine, n’ayant comme seule possibilité le test de provocation orale. A présent, on peut imaginer une démarche diagnostic simple de l’asthme induit par l’aspirine : d’abord le test de provocation nasale à l’aspirine, puis, le test biologique.
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