Plus il y a du latex, plus il y a de gêne !

samedi 17 juillet 2004 par Dr Claire Traube1721 visites

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Plus il y a du latex, plus il y a de gêne !

Plus il y a du latex, plus il y a de gêne !

samedi 17 juillet 2004, par Dr Claire Traube

L’allergie au latex est fréquente chez les professionnels de santé. La prévention secondaire consiste à abaisser le taux de contact avec les produits dérivés du latex chez les patients sensibilisés ou allergiques. L’esprit de cette étude est de mettre en évidence le rôle joué à long terme par les campagnes d’information et les mesures d’évictions mises en œuvre chez des patients, professionnels de santé, souffrant d’une allergie au latex de type I avec une urticaire de contact imputable au latex.

L’allergie au latex de type I chez les professionnels de santé ayant une urticaire de contact. Etude rétrospective. : S. K. Chai1, N. N. Nga2, H. Checkoway1, T. K. Takaro1, G. J. Redding3, M. C. Keifer1, L. V. Trung2, S. Barnhart1

1Department of Environmental and Occupational Health Sciences, University of Washington, Seattle, WA, USA ; 2National Institute of Occupational and Environmental Health, Ministry of Health, Hanoi, Vietnam ; 3Division of Pulmonary Medicine, Department of Pediatrics, University of Washington, Seattle, WA, USA

dans Allergy 59 (6), 637-644.

 17 patients professionnels de santé sont étudiés. Ils présentent tous une urticaire de contact induite par le latex et mise en évidence par le test au gant.

La première visite ainsi que les autres comportent :

  • un questionnaire détaillé,
  • un test cutané positif avec l’éluat d’un gant de latex et avec l’extrait commercial,
  • test cutané aux pneumallergènes et aux aliments courants,
  • dosage des IGE spécifiques du latex et et vis-à-vis des gants employés pour les
    tests.

 Résultats

  • Après analyse des résultats, 11 patients ont un test cutané positif pour l’éluat, et 10 pour l’extrait commercial de latex.
  • Parmi les 9 patients ayant des IGE spécifiques latex détectables, 4 deviennent négatifs et 4 se rangent dans la classe la plus basse (classe I).
  • Seul 1 patient montre un taux élevé persistant d’IGE spécifiques latex ; il s’agit d’un patient ayant un taux d’IGE plus élevé que les autres au dépistage de l’allergie au latex.

 Les 17 patients ont un test de provocation au latex positif et il est démontré que le temps et le taux d’exposition entraînent une augmentation de la réaction.


Cette étude a comme intérêt de mettre en évidence le fait que les mesures préventives suffisent pour diminuer le taux de sensibilisation au latex.

Chez des sujets prédisposés à l’atopie, il serait donc judicieux de mettre en œuvre ces mesures d’éviction dés le départ.

Chez les patients déjà sensibilisés au latex, les mesures d’éviction permettent de prévenir le risque de resensibilisation et la survenue de réactions adverses lors des réexpositions.

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