Hé ! l’atopique ! on se fait des probiotiques ce soir ?

Probiotiques : recherche en cours chez les atopiques : Isolauri E, Laiho K, Hoppu U, Ouwehand AC, Salminen S, Isolauri E.Department of Paediatrics, University of Turku, 20520 dans Br J Nutr 2002 Sep ;88 Suppl 1:19-27

Le challenge pour le système de santé moderne est de lutter contre l ’accroissement de la prévalence des maladies atopiques.

L’introduction d’aliments contenant des pro biotiques scientifiquement composés et pratiques dans un but prophylactique ou thérapeutique pourrait être une solution. Les pro biotiques sont des suppléments alimentaires composés de bactéries vivantes ou des constituants de bactéries ayant un effet bénéfique sur la santé humaine.

Un pouvoir bénéfique, anti- inflammatoire et anti- allergique a été a été démontré pour des souches spécifiques.

L’hypothèse « hygiéniste » suppose que la maladie atopique se développe du fait d’un manque d’exposition aux microbes dans la première enfance. Le développement initial de la composition de la flore intestinale est considéré comme une clé déterminante de la réponse immunitaire et des fonctions barrière de la muqueuse intestinale.

Le rôle régulateur des pro biotiques dans les maladies allergiques humaines s ’est primitivement dessiné sur la démonstration de l’effet suppresseur sur la prolifération des lymphocytes et de la production d’interleukine -4 in vitro .

Par la suite, une amélioration significative de l’évolution clinique de l’eczéma atopique a été rapportée chez des enfants bénéficiant d’un régime enrichi en pro biotiques.

La capacité des pro biotiques pour réduire le risque de maladie atopique a été récemment démontré dans une étude en double aveugle contre placebo : les pro biotiques administrés en pré et post natal sur 6 mois, chez les patients à risque, réduit la prévalence de l’eczéma atopique de moitié par rapport à ceux sous placebo.

Les études en cours cherchent a découvrir de nouvelles techniques pour caractériser la flore intestinale.

Les recherches futures devront clarifier les mécanismes de contrôle physiologique spécifiques impliqués dans l’évolution de la maladie atopique dans une population à risque ou la gestion des maladies allergiques