Prévalence de réactivité dans les tests cutanés aux antibiotiques, dans une population pédiatrique. : Kamboj, Sonia1 ; Yousef, Ejaz ; McGeady, Stephen ; Hossain, Jobayer
dans : Allergy and Asthma Proceedings, Volume 32, Number 2, March/April 2011 , pp. 99-105(7)
– Contexte :
- Bien que les réactions adverses aux médicaments (RAM) ne soient pas rares, les réactions authentiquement allergiques (c’est à dire immunologiques) restent peu fréquentes.
- Les réactions réellement allergiques sont estimées à seulement de 10% des patients de disant allergiques à la pénicilline.
- La plupart des études sur les RAM liées aux pénicillines ont été menées dans des populations adultes et suggèrent que la majorité des adultes ayant une histoire d’allergie aux pénicillines peuvent recevoir ce médicament en toute sécurité.
– Objectifs :
- Le but de cette étude était d’examiner les résultats de tests de provocation médicamenteux aux antibiotiques dans une population pédiatrique et corréler le résultat à des facteurs prédictifs.
- A travers l’étude de dossiers, nous avons identifié 96 enfants ayant une histoire de RAM aux antibiotiques, qui ont bénéficié de tests cutanés (TC) et/ou des réintroductions progressives aux pénicillines (n=52), céphalosporines (n=7), azithromycine (AZT ; n=24), ou clindamycine (n=4).
– Résultats :
- Parmi ces enfants avec RAM, 87 (90.6%) on toléré le test de provocation médicamenteux et 9 (9.4%) ont eu comme consigne de poursuivre l’éviction en raison de tests cutanés positifs ou de test de réintroduction positif.
- Huit des neuf patients ont poursuivi l’éviction médicamenteuse en raison de TC positifs pour la pénicilline (n=4) ou en raison de RAM au cours de la réintroduction (n=4).
- Toutes les réintroductions à l’AZT et aux céphalosporines étaient négatives, et un seul patient n’a pas subi de test de réintroduction à la clindamycine en raison d’un TC positif.
– Conclusion :
- Une réelle “allergie aux antibiotiques”, démontrée par des TC positifs ou un test de provocation positif chez les patients ayant une histoire de RAM est apparue chez moins de 10% des enfants inclus dans cette étude, suggérant que sans tests, près de 90% d’entre eux pourraient être traités avec des antibiotiques alternatifs de façon non nécessaire.
Commentaires
Ce forum est réservé aux abonnés connectés. Identifiez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire.
Se connecter