Immunothérapie sublinguale dans le contexte d’un programme d’amélioration de la pratique clinique de l’allergologie : résultats d’une étude d’observation à long terme. : Marogna M, Massolo A.
Rehabilitative Pneumology Unit, Cuasso al Monte P.O., Fondazione Macchi Hospital, Varese Italy dans Allerg Immunol (Paris). 2003 Apr ;35(4):133-40
Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’une immunothérapie sublinguale (ITSL) dans le cadre d’un programme d’amélioration de la pratique clinique en Allergologie.
Cette étude a été conduite entre 1992 et 2001 avec une méthodologie d’observation dans le cadre d’une pratique clinique standard.
Le programme était constitué de quatre étapes de base : établissement d’un arbre décisionnel ; standardisation des diagnostics principaux et des aspects thérapeutiques ; collecte des données ; définition et évaluation des principales conclusions cliniques.
Les patients étudiés étaient sélectionnés parmi 1508 patients atteints d’allergie respiratoire aux pollens et/ou aux acariens, 350 d’entre eux, un an après avoir expérimenté un échec avec les traitements symptomatiques classiques, recevaient une immunothérapie soit par voie injectable (n=111), soit par une voie alternative (n=239).
Pour chacun des 3 groupes de type d’immunothérapie (nasale, ITSL ou injectable), il y avait un groupe contrôle qui, malgré leur mauvaise réponse au traitement médicamenteux, continuait sous ce traitement seul (au total n=314, respectivement réparti 68, 192 et 54).
Parmi les 130 patients recevant une ITSL, 106 étaient traités durant au moins 36 mois, comparés au groupe contrôle, à part le fait d’avoir des résultats meilleurs concernant l’efficacité et la sécurité, montraient un effet protecteur net à l’encontre du développement de l’asthme et de nouvelles sensibilisations.
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