Sensibilisation aux pneumallergènes et aux allergènes alimentaires chez des enfants atopiques brésiliens par dosage des IgE totales et spécifiques. Projet Allergique PROAL. : Naspitz CK, Sole D, Jacob CA, Sarinho E, Soares FJ, Dantas V, Mallozi MC, Wandalsen NF, Borges W, Rocha Filho W ; Grupo PROAL.
Universidade Federal de Sao Paulo (UNIFESP), Sao Paulo, SP, Brazil
dans J Pediatr (Rio J). 2004 May-Jun ;80(3):203-10
– Objectif :
- Déterminer la fréquence de sensibilisations aux pneumallergènes et aux allergènes alimentaires d’enfants vus dans des services d’allergologie au Brésil.
– Méthodologie :
- Les taux d’IgE totales et spécifiques (RAST et Uni-CAP Pharmacia) aux pneumallergènes et aux allergènes alimentaires ont été réalisés chez 457 enfants de services d’allergologie et chez 62 enfants témoins appariés sur l’age.
- Les RAST supérieur ou égal à 1 ont été considérés comme positifs.
– Résultats :
- La fréquence d’un RAST positif est significativement plus élevée chez les enfants atopiques (361/457 soit 79%) par rapport aux témoins (16/62 soit 25.8%).
- Il n’y a pas de différence en fonction du sexe.
- La fréquence d’un RAST positif à tous les allergènes évalués est plus élevée chez les patients atopiques par rapport aux témoins.
- Des taux d’IgE totales significativement plus élevés sont observés chez les patients atopiques avec RAST positif par rapport à ceux ayant un RAST négatif.
- La fréquence d’un RAST positif aux principaux allergènes inhalés sont :
- D Ptéronyssinus : 66.7% versus 14 .5% (p<0.05)
- D. farinae = 64.5% versus 17.8% (p < 0.05),
- B. tropicalis = 55.2% versus 19.4% (p < 0.05),
- blatte = 32.8% x 9.7% (p < 0.05), et
- chat = 12% versus 8.1%.
- En rapport avec les allergènes alimentaires les résultats sont les suivants :
- poisson = 29.5% versus 11.3% (p < 0.05),
- oeuf = 24.4% versus 4.8% (p < 0.05),
- lait de vache = 23.1% versus 3.2% (p < 0.05),
- farine de blé = 20% versus 8.1% (p < 0.05),
- arachide = 14% versus 4.8% (p < 0.05),
- soja = 11.8% versus 4.8% (p < 0.05), et
- maïs = 10.6% versus 4.8% (p < 0.05).
- En rapport avec l’age, la sensibilisation aux allergènes alimentaires prédomine chez les jeunes enfants alors que l’inverse est observé pour les allergènes inhalés.
– Conclusions :
- Il y a une prédominance de la fréquence des sensibilisations aux pneumallergènes, principalement aux acariens domestiques chez les patients étudiés.
- L’allergie alimentaire est également responsable d’une forte proportion des sensibilisations, surtout chez les enfants.
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