Prick-tests aux aéroallergènes : est-il possible simplement d’essuyer les dispositifs de ponctures entre les tests ? : Piette V, Bourret E, Bousquet J, Demoly P. Maladies Respiratoires, INSERM U454-IFR3, Hopital Arnaud de Villeneuve, CHU de Montpellier ; Laboratoire de Physique Moleculaire et Structurale, Faculte de Pharmacie, Montpellier, France. dans Allergy 2002 Oct ;57(10):940-2
– CONTEXTE. Pratiqués de façon incorrecte les tests cutanés de l’allergie immédiate, les prick-tests (PT), peuvent aboutir à un mauvais diagnostic allergique et à un traitement inapproprié. Afin d’éviter les faux-positifs il est recommandé de changer de dispositif de poncture entre chaque test, bien que vraiment peu d’études évaluent les inconvénients (faux-positifs) et les avantages (temps et économie) de n’utiliser qu’un seul dispositif par série de tests.
– METHODES. Deux groupes de 20 patients atteints de rhinite ou d’asthme, sensibilisés soit aux acariens domestiques, soit aux pollens de Graminées, subissaient successivement une série de PT à l’aide de phosphate de codéine et des allergènes pertinents en utilisant la même aiguille ou lancette essuyée entre chaque test.
– RESULTATS. Avec les deux dispositifs, aiguille et lancette, les résultats étaient respectivement de 12,5 et 67,5% de faux-positifs concernant les extraits d’acariens domestiques ou de pollens de Graminées. Les résultats ne montraient pas de faux-positifs pour les tests au phosphate de codéine.
– CONCLUSIONS. Notre étude montre que cette technique n’est pas fiable du fait d’un nombre inacceptable de faux-positifs.
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