Une épidémie d’allergie de contact due à des produits dépilatoires. : Goossens A, Armingaud P, Avenel-Audran M, Begon-Bagdassarian I, Constandt L, Giordano-Labadie F, Girardin P, Coz CJ, Milpied-Homsi B, Nootens C, Pecquet C, Tennstedt D, Vanhecke E. Departments of Dermatology, University Hospital, Katholieke Universiteit Leuven, Leuven, University Hospital, Gent, University Hospital Universite Catholique de Louvain, Brussels, Belgium ; Departments of Dermatology, Regional Hospital CHR Orleans, Hopital Porte Madeleine, Orleans, University Hospital CHU Angers, Angers, Purpan Hospital, Toulouse, University Hospital CHU Besancon, Besancon, University Hospital, Strasbourg, France, University Hospital CHU Nantes, Nantes, France ; Private allergologist, Paris, France ; Department of Allergology, Moliere Longchamp Hospital, Brussels, Belgium ; Centre d’Allergologie, Hopital Tenon, Paris, France. dans Contact Dermatitis 2002 Aug ;47(2):67-70

Sur une période de 19 mois, 33 cas d’allergie de contact aiguë ont été observés en France et en Belgique, à la cire dépilatoire Veet et /ou au support papier.

Les lésions ont débuté aux jambes et se sont étendues à d’autres parties du tégument, particulièrement au visage, et ont été parfois si sévères qu’elles ont nécessité une hospitalisation et /ou un traitement par corticoïdes généraux.

La sensibilisation primaire est apparue parfois dès la première application.

Des tests épicutanés ont été réalisés chez 26 de ces patients et ont provoqué des réactions violemment positives au papier (25 fois) et /ou à la cire ( 13 fois).

Les allergènes suspectés dans la cire étaient des dérivés modifiés de colophane ( la colophane de la batterie standard était négative sauf chez 4 patients), alors que le méthoxy PEG-22/dodécyl glycol colopolymère et à un moindre degré l’alcool laurylé, semblaient être les allergènes majeurs coupables dans le papier.