Sensibilisation aux trophallergènes et aux aéroallergènes chez des enfants atteints de dermatite atopique suivis jusqu’à l’âge de 7 ans. : Dan Gustafsson1, Olof Sjöberg2 and Tony Foucard3
1Department of Paediatrics, Örebro University Hospital, Örebro, Departments of 2Oncology, Radiology and Clinical Immunology and 3Paediatrics, University Hospital, Uppsala, Sweden
dans Pediatric Allergy and Immunology 14 (6), 448-452.
– CONTEXTE
Nous avions précédemment étudié le pronostic et le risque de développer un asthme et une rhinite allergiques dans une cohorte de 94 enfants atteints de dermatite atopique.
– OBJECTIF
- Dans cette seconde étude, sur la même cohorte, nous avons évalué le développement d’une sensibilisation aux trophallergènes et aux aéroallergènes et leurs facteurs de risque.
- La question était de savoir si les enfants souffrants de dermatite atopique ne se sensibilisant pas ultérieurement pouvaient être reconnus précocement.
– METHODES
- Les enfants atteints de dermatite atopique ont été suivis régulièrement des premiers mois de la vie jusqu’à l’âge de 7 ans cliniquement et biologiquement.
- Après l’âge de 3 ans, les enfants subissaient chaque année des prick-tests cutanés aux aéroallergènes.
– RESULTATS
- Chez la plupart des enfants, la sensibilisation et les signes cliniques d’allergie à l’œuf et au lait étaient provisoires mais la sensibilisation à l’arachide persistait.
- Quatre-vingt pour cent des enfants devenaient sensibles aux aéroallergènes et 75% d’entre eux étaient symptomatiques.
- L’hérédité de l’atopie et de l’eczéma, la sensibilisation à l’œuf de poule et l’apparition précoce de l’eczéma entraînent une augmentation du risque de se sensibiliser.
Les enfants jamais sensibilisés avaient une apparition tardive de l’eczéma et moins d’hérédité de maladies atopiques mais ne différaient pas à bien des égards des enfants sensibilisés.
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