Le boom des allergies : la faute à nos modes de vie ?

dimanche 18 septembre 2005 par Valérie Meremans4316 visites

Accueil du site > Evènements > Comptes rendus > Le boom des allergies : la faute à nos modes de vie ?

Le boom des allergies : la faute à nos modes de vie ?

Le boom des allergies : la faute à nos modes de vie ?

dimanche 18 septembre 2005, par Valérie Meremans

C’est sous un beau soleil et dans le superbe amphithéâtre du Centre Universitaire Méditerranéen de Nice que s’est déroulée cette conférence-débat de la journée de la fondation de la recherche médicale. Cette manifestation, dédiée au grand public, se veut un portail pour montrer et informer la population sur les avancées de la recherche. Elle justifie ainsi son action et encourage... à l’encourager par des donations.

Cette manifestation gratuite a attiré un public assez nombreux puisque les pré-inscriptions étaient déjà au nombre de 175. Toutes les tranches d’âge étaient représentées avec une assez forte proportion de personnes plus âgées, probablement du fait de l’horaire choisi (à partir de 17h) ce qui rendait l’accès difficile aux personnes ayant une activité professionnelle.

Compte-rendu de la conférence débat de la Fondation pour la Recherche Médicale le 15 septembre 2005 à Nice

Résumé

  • Trop d’hygiène nous rendrait allergiques ?

Les allergies se développent de façon exponentielle dans les sociétés industrialisées et apparaissent donc liées à nos modes de vie. En France, la fréquence de ces pathologies augmente de 25% tous les 10 ans. On estime que d’ici 2015, plus d’un enfant sur deux présentera des symptômes d’allergie, au premier rang desquels l’asthme. L’hypothèse actuelle, dite théorie hygiéniste, suppose qu’une faible exposition à des agents infectieux dans l’enfance induirait un dérèglement du système immunitaire favorisant le développement de ce type de pathologies.

Avec le Pr. Frédéric de Blay, pneumoallergologue, praticien hospitalier dans le service de pneumologie de l’hôpital Lyautey et chercheur au sein de l’unité de recherche EA 3771 « Inflammation et environnement dans l’asthme », à Strasbourg.

  • Comment organiser la défense contre les allergènes ?

Identifier les allergènes, les évincer de notre environnement lorsque cela est possible, s’y désensibiliser sont quelques-unes des mesures qui peuvent aider à espacer, voire à supprimer les crises. Lorsque cela n’est pas suffisant, il faut se résoudre à un traitement de fond et apprendre à gérer la vie quotidienne (repas, écoles...).

Avec le Pr. Antoine Magnan, pneumo-allergologue dans le service de pneumologie de l’hôpital Sainte Marguerite et directeur de l’unité de recherche EA 3287 « Pathologie respiratoire liée à l’environnement », au sein de l’Université de la Méditerranée à Marseille.

  • Recherche : combattre l’allergie à sa source

Cette année verra la première commercialisation d’anti-IgE pour les asthmes allergiques sévères, des molécules susceptibles de supprimer la réaction allergique à l’ensemble des antigènes. Mais bien d’autres perspectives s’ouvrent également sur le long terme : utilisation des cellules T régulatrices du système immunitaire, mécanismes de blocage de la réaction inflammatoire, identification des gènes impliqués et prédiction de la sensibilité aux traitements... autant de voies explorées par la recherche pour inventer les traitements de demain.

Avec le Pr. Nicolas Glaichenhaus, vice président recherche de l’Université et directeur de l’EMI 03-44 « Immunité des Maladies Infectieuses, allergiques et auto-immunes » à Nice.

En détails

La séance, présentée par Monsieur Laurent Romejko, a débuté par une présentation vidéo de La Fondation Recherche Médicale (FRM) commentée ensuite par Monsieur Joly, son président. Il a insisté sur plusieurs points :

La FRM :
 agit sur fond privé et ne reçoit pas de subventions. Elle aide essentiellement la recherche publique.
 accorde beaucoup d’importance aux questions d’éthique
 fait montre de transparence
 est la seule association compétente dans tous les domaines de la médecine.

Monsieur Joly a également pris le temps de justifier le choix de l’aide accordée à la recherche en allergologie. L’allergologie a été pendant longtemps une spécialité française. La France comporte d’excellentes équipes. De plus, l’allergie est un fléau en développement.

Monsieur Ayraud, adjoint au maire, délégué à la santé et à l’hygiène de la mairie de Nice a pris la parole pour remercier la FRM d’avoir choisi la ville de Nice. Il est nécessaire que les chercheurs ne restent pas dans leur laboratoire mais s’ouvrent au grand public. La ville de Nice se veut active dans le domaine de l’information et de l’éducation sur les problématiques médicales (présence de relais info dans les quartiers : Espaces Éducation Santé).

  • Contribution du Professeur De Blay :

Trop d’hygiène nous rendrait allergiques ?

En fait, il existe plusieurs hypothèses mais rien encore n’est considéré comme définitif.

Préalablement, on peut noter que la France se place en position moyenne par apport à l’incidence des allergies. En ce qui concerne l’asthme, la fréquence vers 6 ans (CP-CE1) est de 6 % et passe pour les 13-14 ans à 10-12 %. Pour comparaison, on peut citer les valeurs pour des populations équivalentes atteignant les 30 % notamment en Angleterre, Australie et Nouvelle-Zélande.

On constate ces 5 dernières années une stabilisation pour la prévalence de l’asthme chez les garçons, néanmoins les fréquences pour les rhinites et l’eczéma sont toujours en augmentation.

Plusieurs hypothèses sont évoquées mais aucune n’a encore été prouvée de manière définitive :

  • Nous nous trouvons dans une société « trop hygiénique » dans laquelle il n’y a plus assez d’expositions aux microbes et bactéries. On sait que l’exposition aux endotoxines stimule le système immunitaire. Les individus gardent alors un profil immunologique d’allergique. Cette hypothèse est basée sur des études épidémiologiques (modèle de fermes traditionnelles notamment) mais on peut difficilement établir une relation de cause à effet.
  • La présence de nombreux animaux (surtout des chats) en début de vie aurait un effet protecteur de la survenue d’allergie. Il existe néanmoins des études donnant la tendance opposée.
  • Une exposition précoce à une grande quantité d’allergènes favoriserait la survenue des allergies. Cette exposition pourrait provenir de l’environnement mais également d’une consommation importante d’arachide par une mère durant la grossesse. Cette hypothèse est basée sur des études prospectives sur 7 ans. On constaterait en fait, non pas moins d’allergies mais moins d’asthme.

Il ne faut néanmoins pas généraliser et certains facteurs qui sembleraient bénéfiques en début de vie pourraient se révéler délétères plus tard. Il y a également un facteur génétique qui intervient. Des personnes exposées au même environnement répondront différemment selon leur terrain favorisant ou non l’installation d’allergies.

Il est important de noter qu’il y a plus de risques, si dans un couple les deux parents sont allergiques à ce que leur enfant le soi aussi. Les deux conseils que l’on peut donner actuellement sont :

  • Ne pas fumer. Il a été prouvé que les enfants des femmes qui fument durant leur grossesse ont plus de problèmes respiratoires.
  • Favoriser un allaitement maternel le plus long possible.
  • Contribution du Docteur Magnan :

Comment organiser la défense contre les allergènes ?

La question qui se pose est celle de savoir si l’on peut déterminer à quoi on est allergique. En cas de manifestations, signes cliniques il faut se poser la question de savoir si l’on est en présence d’allergie ou d’autres pathologies. Par contre, certains symptômes moins évidents découlent de réactions allergiques mais sont souvent négligés (toux chronique, nez qui coule).

A la base de la consultation chez le médecin, il y a un interrogatoire avant tout examen. Cet interrogatoire cherche à définir les analogies entre les manifestations pour essayer d’envisager une cause possible. Comme dans la formule utilisée par les docteurs Vervloet et Charpin, trouver « l’unité de lieu, d’action et de temps » au déclenchement de la réaction.

Ensuite, on va pouvoir démontrer l’atopie du patient à l’aide de tests cutanés. On mettra la peau en contact avec les différents allergènes suspectés et l’on observera les réactions (celles-ci étant comparables à des piqûres de moustiques).

Si l’on a adéquation entre les deux, c’est la preuve de l’implication de tels ou tels allergènes. Parfois, on ne peut pas trouver directement de corrélation. Il est alors nécessaire d’approfondir l’interrogatoire, d’attendre la survenue d’autres symptômes,...
En ce qui concerne le traitement, le plus évident est de supprimer l’exposition à l’allergène. Cela peut sembler simple dans le cas d’allergies professionnelles (latex, farine,...) quoique le reclassement ne soit pas toujours facile. Pour le chat, s’en débarrasser peut sembler plus compliqué à cause de facteurs affectifs. Dans le cas des acariens, il est très difficile et pour les pollens impossibles de les éliminer. Il faut donc « faire avec » et c’est là qu’intervient l’éducation du patient. Il s’agit donc d’une maladie chronique que le patient a besoin de bien connaître. En connaissant les symptômes et les traitements permettant non pas de guérir mais de contrôler sa maladie, il pourra en atténuer les manifestations.

Le traitement consiste à limiter le plus possible les contacts avec les allergènes responsables et à prendre un traitement médicamenteux « de fond ». Ce traitement sera à prendre chaque jour (sans arrêt).et devrait permettre de mener une vie normale, y compris la pratique sportive.

  • Contribution du Professeur Glaichenhaus :

Recherche : combattre l’allergie à sa source

Grâce à la recherche, notamment fondamentale, de nombreux progrès sont réalisés sur la compréhension des mécanismes des allergies ainsi que sur les différents facteurs de risques.

Néanmoins, des recherches se poursuivent suivant de nouvelles pistes :

  • Directement sur l’homme, on peut étudier le type de cellules présentes notamment dans les expectorations
  • Plusieurs études tentent également de déterminer quelles sont les cellules, les gènes responsables. Le modèle animal est souvent utilisé car, outre son comportement proche de l’humain, il permet un certain nombre de manipulations. Une souris à laquelle des protéines de blanc d’œuf sont injectées aura des symptômes proches de ceux causés par les allergies respiratoires si elle est soumise, par la suite, via aérosol aux mêmes protéines. Cette expérience est facilement reproductible. Pour tenter d’identifier les cellules qui ont un rôle, on modifiera des individus de manière à obtenir des cellules mutantes. On étudiera ensuite la réaction de ces « mutants » au procédé décrit précédemment.
  • D’autres études portent sur la compréhension du système immunitaire. Celui-ci est bien sûr souvent bénéfique mais dans le cas des allergies sa réponse est inadaptée. Il s’emballe et sa réponse inadaptée devient néfaste. Ce phénomène existe également dans d’autres maladies auto-immunes (cancer par exemple). Les cellules T régulatrices semblent impliquées aussi dans les mécanismes d’allergies. En effet, certaines recherches ont montrés que certaines manipulations de ces cellules permettaient de diminuer la réponse allergique

Il est néanmoins nécessaire de valider ces hypothèse chez l’homme. C’est ce qui se fait en collaboration avec le Docteur Magnan.

Commentaires faisant suite aux questions

  • Définition de l’atopie : L’atopie est déterminée par le terrain génétique, c’est une anomalie que partage 30% de la population : ces personnes fabriquent trop d’IgE. Bien que l’allergie soit une maladie en rapport avec les IgE, ces personnes ne sont pas forcément allergiques. Si les tests cutanés sont positifs pour 1/3 de la population, seuls 10% présente de l’asthme et 20% de la rhinite [Pr. de Blay]. L’atopie est bien transmise mais l’environnement intervient pour une grande part. Il n’est pas possible d’établir de prédictions [Pr. Magnan].
  • Évolution de l’allergie : il n’y a pas de guérison de l’atopie, seulement une modification de l’expression clinique. Souvent, on va avoir une atténuation avec l’âge. Certaines allergies, par contre, ont tendance à apparaître plus tardivement (le cyprès par exemple) [Pr. de Blay]. En ce qui concerne l’évolution du traitement, il n’y a pas d’accoutumance au traitements usuels (anti-histaminiques, corticoïdes) mais la maladie peut s’aggraver ce qui nécessite d’augmenter les doses ou même de changer de traitements [Pr. Magnan].
  • Sport et asthme : la pratique du sport n’est pas déconseillée, au contraire, aux patients asthmatiques à condition que leur traitement soit bien équilibré. Seule la pratique de la plongée sous-marine leur est interdite [Pr. de Blay].
  • Composés organiques volatils : La multiplication de différents produits chimiques présents dans l’air démontrée par l’observatoire de la qualité de l’air prouve une augmentation des COV (composés organo-volatils) dans l’habitat. Ceux-ci, notamment le formaldéhyde, augmenteraient les allergies : une personne allergique aux chats réagira ainsi à des concentrations moindre en allergènes. De même les amines quaternaires (présentes dans les hôpitaux et certains collyres) augmenteraient les sensibilisations [Pr. de Blay]. Il faut néanmoins relativiser car les polluants domestiques ont des effets négligeables par rapport à ceux dus au tabagisme, même passif... [Pr. Magnan]
  • Étiquetage : Les mentions « anti-allergique » sur les désodorisants ne prouvent rien puisqu’il n’y a pas de normes les définissant. Ces normes existent notamment en Allemagne. Il est à noter qu’une loi européenne est en cours d’élaboration [Pr. de Blay].
  • Allergènes-types ? : Il n’y a pas de caractéristique particulière commune aux différents allergènes. On peut néanmoins noter qu’il s’agit souvent d’enzymes, de glycoprotéines, rarement des produits chimiques [Pr. de Blay].
  • Hypersensibilité chimique : Il existe un « syndrome d’hypersensibilité aux produits chimiques ». Ce syndrome touche certaines personnes qui ont été soumises à de fortes doses de produits chimiques. Les symptômes sont, par exemple, de la fatigue, une irritabilité des bronches,... Il n’y a pas de données objectives mais des recherches se font dans le domaine neurologique. Comme cette hypersensibilité touche un certain nombre de patients, il ne faut pas la négliger tout en restant prudent [Pr. de Blay].
  • Trop d’hygiène ? : Comment peut-on définir « trop » d’hygiène ? Ce seuil n’a pas été défini [Pr. de Blay]. Néanmoins, il faut considérer que c’est l’ensemble de notre mode de vie qui s’est modifié. Le nombre de maladies infectieuses a diminué. Cette théorie, basée sur des observations dans un environnement moins favorisé n’a pas de sens au niveau de la famille mais au niveau général de la population [Pr. Magnan].
  • Purification de l’air : Différentes méthodes ont été testées pour purifier l’atmosphère, seuls les filtres HEPA et électroprécipitateurs ont bien montré un effet sur la concentration en allergènes présents dans l’air (notamment les allergènes de chat) mais rien n’est prouvé au niveau des signes cliniques [Pr. de Blay].
  • Désensibilisation : L’utilisation de l’immunothérapie spécifique est basée sur des essais comme pour les médicaments (comparés à des placebos). De nombreuses études montrent des résultats positifs (pollens de graminées et de bouleau, acariens, venins d’hyménoptères) mais on constate aussi des résultats moins bons (pour le chat, ce n’est pas efficace et il y a des effets secondaires) [Pr. de Blay]. On assiste quelque fois au retour de l’allergie quelques années après désensibilisation [Pr. Magnan]
  • Aspect psychologique : Même si une souris stressée chroniquement présente plus de signe d’allergie, il n’y a pas d’étude validée sur l’homme. Il est néanmoins certains que pour une personne asthmatique, le stress peut augmenter les crises. [Pr. de Blay]. Dans certains cas très sévères, la psyché ne peut absolument pas être mise en cause. Bien sûr, des facteurs psychologiques peuvent déclencher et entretenir des symptômes. [Pr. Magnan]
  • Lait : Il ne faut pas supprimer le lait sur simple présomption. Il est nécessaire de faire la distinction entre les résultats des tests et l’éviction qui ne doit se faire que si des signes cliniques ont prouvés l’allergie [Pr. de Blay].
  • Gluten : En ce qui concerne le gluten, il ne s’agit pas d’une allergie mais d’une intolérance. Celle-ci est naturelle chez l’enfant avant l’âge de 6 mois. Si cette intolérance persiste au-delà, il s’agit d’une maladie digestive due aux IgA. Le diagnostic doit se faire par un prélèvement chez un gastro-entérologue. Cette pathologie, assez rare et souvent transitoire, nécessite un régime d’éviction. [Pr. de Blay]
  • Urticaire géant, œdème de Quincke : Ces symptômes sont le plus souvent les conséquences d’allergies alimentaires ou médicamenteuses. Le diagnostic peut être difficile et il ne s’agit parfois pas de réaction allergique.
  • Allergies aux médicaments : Il est nécessaire de faire les tests pour confirmer ou infirmer une suspicion d’allergie aux médicaments. Il s’agit le plus souvent d’antibiotiques (pénicilline par exemple). Il est nécessaire de procéder à des tests de provocation car dans 9 cas sur 10, il n’y a pas d’allergie vraie et ce serait dommage de se passer de certains médicaments efficaces [Pr. de Blay]. De même il n’est pas justifié de faire des tests préalables (latex, myorelaxant,..) avant toute opération chirurgicale si il n’y a pas d’histoire clinique particulière [Pr. Magnan].
  • Cortisone : La cortisone est un traitement efficace mais non dépourvu d’effets secondaires (pertes musculaires, fragilité osseuse,...). « Tout mg de cortisone évité est bon à prendre ». Il existe une incidence sur la croissance de la prise de cortisone par voie générale (comprimé, piqûre). Cependant, sauf en cas de forte dose, cet arrêt de croissance est rattrapé à l’arrêt du traitement. Il n’y a par contre aucun effet de la prise de cortisone par voie nasale. [Pr. Magnan]
  • Compléments sur les recherches : Le fait que la disparition de l’allergie au lait s’accompagne de la réapparition des lymphocytes T régulateurs confirme leur rôle dans les phénomènes allergiques. [Pr. Magnan]. Une autre piste de recherche implique des anticorps monoclonaux anti IgE. Cette thérapeutique, utilisée au stade clinique sur certains patients présentant des altérations importantes de la qualité de vie, malgré un traitement classique, permet de diminuer la quantité de cortisone prise [Pr. Magnan].
  • Éducation : Il semble indispensable d’éduquer les patients (via des écoles de l’asthme notamment) mais aussi leurs entourages. Il y a de nombreux progrès pour l’intégration à l’école du fait de collaboration entre notamment les familles, les allergologues et les associations de patients [Pr. Magnan]. Il est néanmoins indispensable de continuer à diffuser l’information.

Conclusions

Il y a une forte augmentation de l’incidence de l’allergie ces dernières années. Un individu atopique pourra, selon son environnement développer ou non une réponse inadaptée aux allergènes qu’il rencontre. Beaucoup de recherches sont effectuées pour tenter de valider certaines hypothèses mais presque rien encore n’a pu être établi sans équivoque.

Les recommandations actuelles pour la prévention chez l’enfant concernent le tabagisme (arrêt total) et l’allaitement à poursuivre le plus longtemps possible.
En cas d’allergies avérées, il est nécessaire d’éviter les allergènes en cause le plus possible. Dans l’impossibilité d’exclure l’allergène, il est possible, dans la majorité des cas, de suivre un traitement de fond qui permettra de retrouver une bonne qualité de vie.

La recherche fondamentale continue et aborde de nouvelles pistes prometteuses. Celles-ci nécessitent encore de nombreuses étapes de validations mais les résultats sont encourageants.

Le petit film présenté en final nous rappelait que bien sûr, cela ne se faisait pas sans l’ensemble des généreux donateurs. Et vous, donnez-vous ?


Cette conférence « grand public » a permis de faire le point sur les connaissances actuelles ainsi que sur les nouvelles perspectives de traitements. L’accent a été mis sur la nécessité de poursuivre les recherches fondamentales. Lesquelles sont en partie financées par la FRM.

La forme de débat permet à chacun de s’exprimer, s’il le souhaite, et d’obtenir une réponse aux questions qu’il se pose. Malheureusement, vu le temps imparti, de nombreuses questions n’ont pu être abordées.

Il est à noter également que l’allergie était surtout abordée dans le domaine respiratoire du fait de la spécialité des intervenants.

Ajout du 14 novembre 2005 : le compte-rendu officiel est en ligne également

Rechercher

En bref

categories

  Allergenes

  Maladies

  Fonctionnel