Désensibilisation par voie orale d’enfants allergiques à l’œuf
:
(Dr Akasi Tokyio)
Des essais ont déjà été positifs en Italie et aux usa :
– Méthode :
- Sur 13 enfants entre 4 et 8 ans, 6 garçons 7 filles :
- 2 asthmatiques,
- 3 dermatites atopiques,
- 9 ayant les 2 pathologies,
- désensibilisation sur 3 a 6 mois,
- tolérance atteinte avec 4 g de poudre d’œuf, 4 g de poudre d’œuf sont l’équivalent du quart d’un œuf.
– Les doses sont données chacune pendant 3 ou 4 jours :
- 0,1 mg - 0,2 mg - 0,3mg - 0,6 mg - 1 mg - 1,5mg
- 2 mg - 3 - 4 - 6 - 10 -15 mg
- 30 mg – 50 - 70 - 100 - 150 - 200 mg
- 300 mg - 500 - 700 mg - 1 g - 1,2 g - 1 ,5
- 2g - 3 g - 4g
- sous traitement antihistaminique
– Résultats :
- 11 sur 13 ont acquis une tolérance à la fin de l’épreuve
- 2 patients ont pu ingérer 0,2 et 2 ,4 g de poudre d’œuf a la fin du traitement
* 12 patients sur 13 ont eu des réactions allergiques légères pendant le traitement : aucune réaction anaphylactique n’a été observée.
– Conclusion :
- La désensibilisation par voie orale suivant ce schéma a induit sans problème majeur une tolérance à l’œuf chez 11 enfants sur 13.
- La disparition du risque de réaction sévère par ingestion accidentelle d’œuf a été obtenue chez tous les patients.
Immunothérapie par voie orale chez des patients allergiques a l’arachide
:
SD Nash Ph Steel, Duke university medical center durham nc
Immunotherapie en 3 phases :
– Rush modifié :
- Commencer à 0,01 mg jusqu’à 50 mg en 1 jour si bien toléré à l’hôpital
– Consolidation :
- Commencer à donner à la maison les doses tolérées chaque 2 semaines jusqu’à 300 mg sous la surveillance d’un médecin.
– Maintenir la dose de 300 mg par jour équivalent d’une cacahuète
– Après la prise quotidienne de300 mg par jour pendant 4 mois il a été réalisé une montée des doses toutes les 30mn de 600 a 3600 mg jusqu’à la dose finale de 7,8g soit l’ équivalent de 13 cacahuètes.
– Résultats :
- L’ immunothérapie par voie orale pour l’arachide a désensibilisé la majorité des patients et devrait diminuer le risque d’anaphylaxie lors de la consommation.
- 5 patients sur 7 ont toléré 7,8 g de farine de cacahuète à la fin de l’étude
- les IgE spécifiques ont augmenté puis diminué ;
- les IgG 4 ont augmenté tout au long de l’étude ;
- les IgG spécifiques ont augmenté puis diminué.
Test de provocation médicamenteuse pour le diagnostic d’une éruption inhabituelle localisée due a la pseudoephedrine.
:
Y K Cheng Tan Tock Seng hospital Singapour
– Histoire :
- A deux reprises, apparition chez une patiente d’une enflure et d’un érythème localisés au pouce gauche plusieurs heures après la consommation de comprimés prescrits pour un rhume : clarinase (pseudoephedrine et loratadine), fedac (pseudoephedrine et tripolidine) et anarex (paracetamol et orphenadrine ).
- Les tests de provocation ont été réalisés avec clarinase, loratadine et anarex.
– Résultats :
- 7 heures après la prise de clarinase, apparition d’ enflure et d’ érythème de tout le pouce gauche suivi d’une desquamation et d’ hyperpigmentation résiduelle .
- loratadine et anarex n’ont provoqué aucune réaction.
- Le diagnostic d’éruption fixe médicamenteuse était posé.
.
– Conclusion : - Les tests de provocation médicamenteuse peuvent expliquer des réactions adverses à des molécules et permettent d’autoriser ou d’interdire leur utilisation.
Allergie a plusieurs anesthesiques locaux
:
A .B.CARON : LAVAL Canada
– Méthode :
- Infirmière de 25 ans atopique, développe une réaction anaphylactique sévère à la troisième infiltration de bupivicaine, lidocaine et methylprednisolone pour un lumbago :
- réaction vagale suivie dans les 30 mns d’une éruption cutanée prurigineuse , d’ un oedème de la langue et d’ un bronchospasme sévère nécessitant l’ injection d’adrénaline suivie de peu d’amélioration ;
- elle est intubée et transférée en soins intensifs pendant quelques jours ou elle récupère complètement ;
- des pricks tests sont effectues en 2 temps.
– Résultats :
- Première série de tests :
- Aucune réaction n’ est observée avec triamcinolone et methyl prednisolone à 1 mg/cc, mais une maculopapule érythémateuse de 50 mm se développe rapidement avec lidocaine a 0,1 % ( groupe 2) et 25 mm avec procaine a 2 % ( groupe 1)
- témoin histamine 3 mm ;
- elle se plaint aussi d’une douleur dans le cou et les épaules résolutive en 1 heure et demie ;
- Deuxième série de tests :
- Avec bupivacaine 0,0005% ( groupe 2) donne une papule de 5 mm de diamètre et avec mepivacaine 0,001% (groupe 2 ) négatif ;
- Le test avec mepivacaine n’ a pas été poursuivi, car sont apparus : toux, démangeaisons dans la gorge modification de la voix résolutifs avec un traitement ;
– Conclusion :
- De très rares cas d’allergie ige mediee aux anesthésiques locaux ont été rapportés ;
- Un cas d’ anaphylaxie a de multiples anesthésiques locaux ( groupe 1 et 2 ) est rapporté ici.
Eczéma des paupières dû à une allergie de contact à la cocoamidopropylbetaine
:
H d Oei Dordrecht The Netherlands
– Introduction :
- Habituellement, les substances en cause sont les parfums, les émulsifiants, les ongles artificiels, les métaux, les résines, les plantes, les médications topiques.
- L’allergie de contact à la cocoamidopropylbetaine est sous diagnostiquée car l’évaluation clinique est faible et le test est absent de la batterie standard.
– Méthodes :
- 5 cas décrits tous dus à des shampoings ou des gels douche.
- 23 patients consultant pour un eczéma des paupières ont été testés avec le cocoamidopropylbetaine fourni par trolab hermal en plus de la batterie standard.
– Résultats :
- 5 patients ont eu une réaction positive à la cocoamidopropylbetaine.
– Conclusion :
- Il est important de tester ce produit en patch test pour les eczémas des paupières.
- C’est un allergène de contact important dans les cosmétiques, shampoings, mousses de bains et c’est un surfactant très utilisé dans les produits cosmétiques.
- Bien que les produits rincés ne soient pas en général associés à une allergie de contact, un surfactant peut provoquer ce genre de réaction.