Nous ne pouvons exclure que notre mode de vie et la manière dont nous avons modifié notre planète ont des conséquences sur notre organisme.

Durant des siècles, nos choix de société ont influé sur toutes les autres espèces végétales et animales de la terre.

L’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, l’eau que nous buvons au 21ème siècle n’ont rien à voir avec ceux de nos ancêtres.

Sommes nous allés vers le mieux ?

L’augmentation de la durée de vie moyenne des populations et notre bien meilleur état sanitaire actuel tendraient à nous en convaincre.

Courons nous à notre perte ?

Les effets délétères de la pollution de l’air et de l’eau, le réchauffement de la planète, les mises en garde des anti-OGM et tous ceux qui militent pour un retour à une vie « comme autrefois » nous incitent à stopper la fuite en avant du progrès à tout va.

Les dirigeants mondiaux jurent qu’ils ont pris conscience du problème et qu’ils savent ce qu’ils font.

« Pas de danger ! Nous contrôlons la situation de l’environnement ! »

Mais ne sont-ce pas les mêmes qu’il y a moins d’un an avaient bien en main la situation économique mondiale et qui écartaient nos inquiétudes d’un revers de main ?

« Pas de danger ! Nous contrôlons la situation de l’économie ! »

Les allergologues sont au premier rang pour constater l’apparition d’une incompatibilité entre l’être humain et ce qui l’entoure.

C’est pour cela que le thème directeur du prochain Congrès Francophone d’Allergologie sera « l’environnement ».

Nous avons confiance dans nos politiques mais la confiance n’exclue pas le contrôle.