Quand on étudie la qualité de vie des personnes souffrant d’allergie alimentaire, on observe que cette affection perturbe leur existence au quotidien.
La « qualité de vie » se calcule de manière scientifique et permet d’évaluer le désagrément engendré par une maladie.
Les auteurs irlandais et hollandais de l’étude publiée sur le site ont comparé la qualité de vie de personnes souffrant d’allergie alimentaire à celle d’autres souffrant de maladies chroniques variées.
Globalement, l’allergie alimentaire est plus perturbante au quotidien que le diabète mais moins que l’asthme ou le syndrome du colon irritable, par exemple.
De plus, les enfants supportent bien mieux une allergie alimentaire que les adultes.
Une maladie qui fait parler d’elle fréquemment comme l’asthme ou le syndrome du colon irritable est donc plus désagréable à vivre, mais l’allergie alimentaire reste un handicap.
Ce résultat justifie donc pleinement l’impérieuse nécessité d’un diagnostic sûr et précis en cette matière.
Sachant que cela influera grandement sur la qualité de vie de son patient, le médecin doit se garder d’instaurer de régime d’éviction inutile.