Sommaire. de la Revue française d’allergologie et d’immunologie clinique 2002 - Volume 42 - Numéro 8

Dans ce numéro, vous pourrez lire :

– Place de l’induction de tolérance chez le sujet VIH intolérant aux médicaments pp : 757 - 762 D. Messaad - J. Reynes - V. Faucherre - J. Bousquet - P. Demoly
* Les réactions d’intolérance médicamenteuse, en particulier aux sulfamides et aux antirétroviraux sont plus fréquentes en cas de séropositivité. Les auteurs font le point sur les techniques de réintroduction.

– Enquête descriptive en milieu scolaire sur la prévalence de l’allergie alimentaire pp : 763 - 768 F. Touraine - J.F. Ouzeau - C. Boullaud - F. Dalmay - F. Bonnaud
* Un questionnaire distribué dans les écoles met en évidence une prévalence d’allergies alimentaires déclarée de 5,35%. On retrouve les classiques rosacées, légumineuses ou les aliments du groupe latex.

– Prévalence des symptômes respiratoires, des troubles ventilatoires et des sensibilisations cutanées à différents allergènes chez les épiciers de Casablanca pp : 769 - 778 C.-H. Laraqui Hossini - A.-E. Rahhali - O. Laraqui Hossini - S. Lekhssassi - C. Verger - A. Caubet
* A partir d’une enquête prospective et des tests spirométriques et allergologiques, les auteurs ont comparé une population d’épiciers de Casablanca et des sujets non exposés. Le terrain atopique a été retrouvé chez 22 % des épiciers contre 18 % des non exposés. La prévalence des symptômes cliniques respiratoires est de 67 % chez les exposés contre 24 % chez les non exposés.

– Les tests cutanés dans l’exploration de l’allergie à la pénicilline pp : 779 - 792 H. Haouichat - L. Guénard - S. Bourgeois - G. Pauli - F. de Blay
* La fréquence de l’allergie à la pénicilline peut aller jusqu’à 8% selon les études, mais 80 % des patients étiquetés allergiques peuvent en reprendre sans réaction. D’où l’intérêt de cette étude qui fait le point sur le diagnostic de l’allergie à la pénicilline.

– Les facteurs intrinsèques et extrinsèques dans la dermatite atopique. L’importance des facteurs aspécifiques pp : 793 - 797 G. Guillet - M.-H. Guillet
* Les auteurs se sont intéressés aux facteurs non allergiques qui contribuent à l’évolution de la dermatite atopique. Ces facteurs déclencheurs aspécifiques, irritatifs ou intrinsèques méritent d’être pris en compte dans la prise en charge : seuil de prurit, réactivité à la température, à la transpiration, aux irritants, au contact prolongé de l’eau ou au stress émotionnel.

– Quelle valeur clinique accorder aux résultats chiffrés des dosages d’IgE spécifiques ? pp : 798 - 805 H. Malandain
* L’auteur s’intéresse à l’utilité du dosage des IgE spécifiques tant en classe qu’en valeur absolue, ainsi qu’aux courbes de risque. Son avis est que la biologie ne doit jamais être séparée de la clinique et que les courbes de risque sont difficilement utilisables pour un individu donné.

– Allergie alimentaire au raisin. Une nouvelle observation chez un enfant de 4 ans pp : 806 - 809 M. Pétrus - H. Malandain
* Les auteurs décrivent une allergie au raisin qui reste un phénomène rare.

– Article à quatre mains : Les allergies alimentaires : Qui tester ? Que tester ? Comment tester ? pp : 810 - 813 F. Rancé - M.F. Fardeau
* La collaboration entre une allergologue hospitaliére (Dr Rancé) et libérale (Dr Fardeau) permet d’éclairer le diagnostic de l’allergie alimentaire sur un jour nouveau. Elle a débouché sur un arbre décisionnel répondant aux 3 questions majeures : qui, que et comment tester un patient suspect d’allergie alimentaire, en fonction de son âge ?