Retentissement de la rhinite allergique sur l’asthme, effets constatés sur les paramètres spirométriques. : Ciprandi G, Cirillo I, Pistorio A.
Department of Internal Medicine, Azienda Ospedaliera Universitaria San Martino, Genoa, Italy.
dans Allergy. 2008 Mar ;63(3):255-60.
– Contexte
- Une association étroite existe entre la rhinite allergique et l’asthme.
- La rhinite allergique représente un facteur de risque important pour l’apparition de l’asthme chez l’adulte.
- Cette étude avait pour objectif d’évaluer dans un groupe important de patients ayant une rhinite allergique persistante modérée à sévère mais isolée, la présence d’anomalies spirométriques et de les relier à un possible facteur de risque.
– Méthodes
- Un total de 392 patients ayant une rhinite allergique persistante, sont évalués de manière prospective puis consécutive.
- Un examen clinique, des prick tests d’allergie et une spirométrie sont réalisés chez tous les patients.
– Résultats
- Il y avait 24 (6,1%) patients ayant une capacité vitale forcée(cvf<80%) des valeurs prédictives, 50(12,8%) avec un VEMS < 80% des valeurs théoriques, et 341(87%) ayant un débit expiratoire forcé médian entre 25 et 75% de la cvf (DEMM25-75) inférieur à 80% des valeurs prédictives.
- L’analyse de régression logistique mit en évidence que la durée d’évolution de la rhinite(OR:1,9 années) et la sensibilisation aux acariens de la poussière de maison(OR:8,2) était significativement associé avec des valeurs altérées de 2 des 3 paramètres spirométriques.
– Conclusion
- Cette étude met en lumière le lien étroit entre les voies respiratoires supérieures et inférieures et le rôle de certains facteurs de risques comme la durée d’évolution et la sensibilisation aux acariens considérés comme un marqueur précoce de l’apparition de complications bronchiques chez les patients présentant une rhinite allergique isolée persistante modérée ou sévère.