La fin d’un MIT ?

lundi 22 février 2016 par la rédaction

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La fin d’un MIT ?

La fin d’un MIT ?

lundi 22 février 2016

Méthylisothiazolinone dans les produits à usage courant et risques associés de sensibilisation cutanée et respiratoire

Avis de l’Anses - Rapport d’expertise collective

Il a été déterminé conformément à la méthode de limitation des allergènes adoptée par le BfR, stipulant qu’une personne sensibilisée peut avoir une réaction allergique même à la concentration d’allergène la plus faible, ainsi qu’à l’avis du comité scientifique des risques sanitaires et environnementaux de la Commission européenne, concluant que la MIT ne devrait pas être utilisée dans les jouets du fait de son potentiel sensibilisant et élicitant.

Au vu de ce qui précède, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail recommande donc la mise en œuvre des actions suivantes :

  • À court terme
    • L’implication de la France en tant qu’Etat-membre dans le suivi de l’instruction de la MIT au niveau du règlement « Biocides ». La Suède a évoqué la possibilité de recourir à un substitut de la MIT dans son usage TP 13 (fluides de coupe). Les discussions découlant de cette proposition pourraient apporter des éléments intéressants sur les pistes de substitutions possibles de la MIT ;
    • Par le biais de l’ANSM, le suivi des discussions visant à modifier ou non les concentrations en MIT en tant que conservateur dans les produits cosmétiques. Si la limitation telle que proposée par le CSSC est suivie dans la réglementation, les risques de sensibilisation cutanée à la MIT par le biais de produits cosmétiques s’en trouveraient fortement diminués ;
  • À moyen terme
    • Afin de limiter les risques de sensibilisation cutanée à la MIT par voie aéroportée, notamment à partir des peintures, l’ajout de la MIT dans la liste des substances faisant l’objet d’un étiquetage des produits de construction. Sur la base de la CLI adoptée par le groupe de travail européen, une qualification des émissions en MIT avec information sur les emballages permettrait aux personnes sensibilisées une meilleure éviction et réduirait le risque de sensibilisation cutanée aéroportée. Sur ce sujet, la Suède a publié en décembre 2015, un rapport recommandant la mise en place d’un étiquetage des produits de construction sur la base d’émissions en substances chimiques, incluant la MIT ;
    • Le suivi des travaux en cours d’identification et caractérisation des expositions professionnelles à la MIT, dans le cadre du RNV3P. L’identification des secteurs et des postes de travail les plus exposés permettrait la mise en œuvre d’actions de prévention ciblés aux secteurs concernés (informations, mesures de protection).

Le rapport intégral (pdf, 3,2Mo) à lire sur le lien

Rapport Anses sur la méthyl iso thiazolinone
Anses

Voir en ligne : L’ANSES et la méthyl isothiazolinone (MIT)

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