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Pauvre ou riche, on paie le même tribut à l’asthme.
vendredi 28 mai 2004, par
Les auteurs ont étudié dans toutes les provinces canadiennes , sauf le Québec, l’incidence des revenus, du statut socio économique, des études supérieures, sur les réhospitalisations pour asthme ; tout ceci par rapport à des moyennes géographiques.
Mesures environnementales du statut socio économique et des réadmissions hospitalières pour asthme chez des adultes canadiens. : Woodcock A, Lowe LA, Murray CS, Simpson BM, Pipis SD, Kissen P, Simpson A, Custovic A.
Wythenshawe Hospital, North West Lung Centre, Manchester, United Kingdom
dans Am J Respir Crit Care Med. 2004 May 13
– contexte :
- l’absence d’ association entre le statut socio économique d’une région et les réadmissions hospitalières pour asthme a été étudiée dans un pays avec un système de santé applicable à toute la population.
– méthodes
- les liens dans l’analyse des données ont été basés sur les données d’hospitalisations à partir d’une base de données canadienne sur les individus et d’une autre sur le statut socio économique faite en 1996.
- les dossiers hospitaliers de 8333 patients asthmatiques âgés de 20 à 64 ans de toutes les provinces canadiennes sauf le Québec, admis en 1995- 1996, ont été reliés pour déterminer le nombre de patients qui ont été hospitalisés pendant la même année fiscale.
- Le niveau socio-économique des patients a été défini en fonction de leur revenu personnel moyen et la proportion de personnes ayant un diplôme universitaire dans région géographique donnée.
- L’incidence des réadmissions pour asthme a été calculée par rapport au nombre total d’années à risque.
– résultats
- l’incidence des ré-hospitalisations était de 31.6 pour 100 personnes/année pour les hommes, et de 37.2 personnes /année pour les femmes.
- aucune donnée moyenne en fonction de la zone géographique ou en fonction du niveau d’éducation n’était significativement associée à une ré-hospitalisation pour asthme.
- Les femmes vivant dans une région pauvre avait tendance à une augmentation des ré-hospitalisations pour asthme, mais la différence n’était pas significative après ajustement des variables.
– conclusions
- le statut socio économique mesuré par rapport au niveau du voisinage n’a pas d’impact significatif sur les ré-hospitalisations pour asthme chez les adultes canadiens.
Où que l’on habite, quartier riche ou pauvre, quelles que soient les études faites et l’écot versé à l’état sur les revenus professionnels, le nombre de réadmissions à l’hôpital pour une crise d’asthme ne varie pas.
Ces patients, déjà suivis pour asthme et déjà hospitalisés au moins une fois pour une crise, ne sont donc pas mieux pris en charge, ni plus mal, quelque soit le contexte dans lequel ils vivent.
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