Particules d’échappement diesel et leurs effets sur l’induction de l’expression de cytokines par les cellules épithéliales humaines bronchiques. : Takizawa, Hajime
dans Current Opinion in Allergy & Clinical Immunology. 4(5):355-359, October 2004
– Objectif de cette revue :
- Il a été démontré que les polluants particulaires de l’air, en particulier les particules d’échappement diesel (DEPs), sont associés à des maladies respiratoires allergiques, incluant l’asthme et la rhinite allergique.
- Des études récentes in vivo et in vitro suggèrent fortement que les DEPs induisent à la fois des médiateurs inflammatoires et non inflammatoires en activant leur transcription.
- Si les polluants doivent être contrôlés dans l’environnement d’une manière économiquement efficace, il est important que les cibles moléculaires de la réponse aux particules diesel soient élucidées.
- Les cellules épithéliales bronchiques sont les clés de la régulation de l’inflammation des voies aériennes et donc il est très important d’éclaircir les mécanismes cellulaires et moléculaires qui activent ces cellules.
- Il est également important de comparer les réponses à l’exposition aux particules diesel entre des patients bien portants et des populations sensibles.
– Données récentes :
- Des études ont montré que les DEPs activent de nombreuses voies de signalisations comme :
- le système des mitogen-activated protein kinases
- et des facteurs de transcription en particulier le nuclear factor-[kappa] et l’ activator protein-1, par les cellules épithéliales bronchiques ;
- ces effets pourraient agir par le biais de la production de radicaux oxygénés.
- Les antioxydants, effectivement réduisent les manifestations inflammatoires allergiques liés aux particules DEPs à la fois in vitro et chez la souris.
– Conclusion :
- Les réponses inflammatoires aux particules diesel sont régulées par une balance entre antioxydants et réponses pro inflammatoires.
- Les oxydants induit par les DEPs joue un rôle clé dans les réactions pro-inflammatoires.
- Des études humaines récentes suggèrent que la chemo-prévention contre les effets indésirables des particules diesel chez des patients sensibilisés est possible.