Aux débuts de l’allergologie, les praticiens utilisaient des mélanges dont la composition était peu connue et variable. La poussière de maison, par exemple, était un mélange de multiples allergènes. Elle était efficace mais très incomplètement.

Depuis quelques années, les allergologues utilisent des extraits purifiés d’acariens, de pollens, de phanères de chat ou de chien etc....

La purification et la standardisation des produits utilisés en tests et en désensibilisation a été un grand pas vers l’efficacité. De nombreuses études scientifiquement menées montrent l’efficacité de l’immunothérapie.

Mais en ce début de XXIème siècle, la prise en charge des maladies allergiques est en passe d’être révolutionnée.

C’est un progrès comparable à la standardisation des allergènes qui se met en place.

Dans les années à venir, les allergologues pourront dépister l’allergie non plus seulement au niveau d’une source allergénique (acarien, pollen, animal ...) mais au niveau moléculaire.

Une multitude de protéines compose un grain de pollen, un acarien, un aliment, et en étant capable de savoir à quelle molécule un patient est sensibilisé on lui proposera un traitement qui sera bien plus efficace car bien mieux adapté à son allergie.

Cette évolution vers la prise en charge au niveau moléculaire est donc une révolution.

Mais une révolution positive celle-ci.