Très intéressante étude que celle réalisée par l’unité de pneumologie-allergologie pédiatrique de Lille sur l’utilisation de l’adrénaline injectable.

Vous pourrez lire tous les détails de cette publication sur Allergique.org mais globalement, quels sont les points importants ?

Point positif : dans 90 % des cas l’utilisation de l’autoinjecteur a été expliquée ; le plus souvent par le médecin prescripteur et avec le secours du pharmacien ou de l’infirmière quand la démonstration n’était pas faite.

Mais ce qui est surprenant, c’est que seulement 72 % des enfants emmenaient leur autoinjecteur à l’école et certains asthmatiques n’avaient pas de trousse d’urgence.

54 % seulement des enfants à qui on avait prescrit ce traitement d’urgence bénéficiaient d’un Projet d’Accueil Individualisé à l’école.

À partir du moment où un médecin estime qu’un enfant risque de faire un choc allergique, il doit lui prescrire un autoinjecteur d’adrénaline.

Mais son rôle ne s’arrête pas là.

Il doit aussi montrer le fonctionnement de l’appareil car ce n’est pas dans l’urgence que les parents vont lire la notice.

Il doit aussi s’assurer que l’enfant aura le traitement à sa disposition à tout moment, car le choc anaphylactique est imprévisible.

Imprévisible, ça veut dire n’importe où et n’importe quand.