Corrélation entre la libération de leucotriènes cystéinées libérées par les leucocytes et la réponse clinique aux antileucotriènes. : Takeshi Terashima, MD, PhD ; Kazuhisa Amakawa, MD ; Akiko Matsumaru, PhD and Kazuhiro Yamaguchi, MD, PhD, FCCP From the Department of Internal Medicine (Drs. Terashima and Matsumaru), Tokyo Dental College, Ichikawa General Hospital, Chiba ; and Department of Internal Medicine (Drs. Amakawa and Yamaguchi), School of Medicine, Keio University, Tokyo, Japan. dans Chest. 2002 ;122:1566-1570

– Objectifs de l’étude : Les antileucotriènes sont largement utilisés dans l’asthme bronchique mais tous les patients n’ont pas une amélioration significative et aucun facteur n’a pu être corrélé avec la réponse clinique à ces médicaments. Cette étude a été réalisée pour préciser les facteurs qui seraient corrélés à une réponse clinique à un antileucotriène, le pranlukast, chez des patients asthmatiques.

– Le compte des leucocytes, le taux des IgE et la libération in vitro des leucotriènes par les leucocytes ont été mesurés chez 31 patients ayant un asthme traité par pranlukast, un anti-récepteur des leucotriènes, pendant 4 semaines.

– Méthodes :
* L’évolution a été étudiée par des mesures du débit-mètre de pointe 2 fois par jour, l’appréciation des scores symptomatiques cliniques de jour et de nuit, la fréquence d’utilisation des béta² de courte durée d’action.
* Les patients ayant une réduction de plus de 20% des symptômes ou de l’utilisation des béta², ou une amélioration du débit de pointe de plus de 10% ont été classés comme répondeurs ; les autres ont été classés en non répondeurs.
* Une analyse de régression logistique a apprécié l’efficacité des modèles en utilisant divers marqueurs de l’asthme en corrélation avec la réponse au pranlukast.

– Résultats :
* Il y avait 16 répondeurs et 15 non répondeurs.
* La libération de leucotriènes par les leucocytes des répondeurs était supérieure à celle des non répondeurs (p<0.05).
* Il y avait une corrélation significative entre la réponse clinique et la libération de leucotriènes cystéinées, mais pas avec les données démographiques, le compte des leucocytes, le % des éosinophiles le taux des IgE totales (p<0.05).
* Les patients ayant une libération de leucotriènes cystéinées supérieure à 3.500 pg/ml étaient 11 fois plus aptes à répondre au pranlukast que ceux ayant un taux < 3.500 pg/ml (95% d’intervalle de confiance, 2.0 à 60.5).

– Conclusion : Les leucotriènes cystéinées libérées par les leucocytes sont corrélées à la réponse aux anti-leucotriènes.