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Les systèmes de tests épicutanés à notre disposition favoriseraient les réactions de syndrome de peau irritable (ESS) .
mercredi 5 juin 2002, par
Les auteurs montrent dans cette étude une fréquence non négligeable d’ESS au cours des batteries classiques de tests épicutanés, et suggèrent que l’emplacement des tests a une importance.
Le syndrome de la peau excitable : étude sur 39 patients. Ida Duarte Rosana Lazzarini Roberta Bedrikow dans AMERICAN JOURNAL OF CONTACT DERMATITIS June 2002 • Volume 13 • Number 2
Le syndrome de la peau excitable (ESS) est une réaction adverse obtenue après des épidermotests, caractérisé par de multiples résultats positifs, associé à un ou plusieurs tests beaucoup plus positifs, qui ne sont pas reproductibles quand les patients sont testés ultérieurement.
L’objectif de cette étude était de déterminer la fréquence de l’ESS chez des patients soumis à un testing épicutané, et de confirmer l’influence de l’évolution dans le temps de la dermatose primaire après une induction par l’ESS ; de déterminer les différences entre les patients qui ont perdu leur sensibilisation et de comparer le nombre de tests positifs pour chaque allergène entre le premier testing, quand tous les allergènes de la batterie ont été appliqués, et le deuxième testing, quand seulement les allergènes qui étaient positifs la première fois, ont été appliqués à plus grande distance les uns des autres.
– Méthode : les tests épicutanés ont été effectués chez 630 patients suspects de dermatite allergique de contact. Les patients présentant 2 ou plus tests positifs étaient considérés comme ayant un ESS et ont été soumis à un second testing épicutané.
– Résultats et conclusions : un ESS a été constaté chez 39 des 630 patients, soit une fréquence de 6,2 %. L’analyse des données montre une plus grande ancienneté de la dermatose primaire chez les patients qui ont développé un ESS , comparativement aux autres. Les parabens, le fragrance mix, et le thiomersal ont donné des réactions plus positives en utilisant la méthode de test classique comparativement au second testing, qui place donc les substances plus à distance les unes des autres, suggérant que, en plus des facteurs précédemment cités qui influent sur la diminution des ESS, la position des allergènes dans la technique de tests doit être prise en considération.
Il peut paraître utile au vu des résultats de cette étude, de placer les tests plus à distance les uns des autres pour éviter les réactions de peau irritable non spécifiques et ceci plus particulièrement pour 3 allergènes : les dérivés mercuriels, les parfums et les parabens. Reste le problème de la distance à respecter et ensuite de la place de laquelle nous disposons dans le dos de nos patients.
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