Vaccin anti-grippe et allergie à l’oeuf : communiqué de la SFA

mercredi 7 octobre 2009 par la rédaction

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Vaccin anti-grippe et allergie à l’oeuf : communiqué de la SFA

Vaccin anti-grippe et allergie à l’oeuf : communiqué de la SFA

mercredi 7 octobre 2009

La Société Française d’Allergologie s’exprime à propos des inquiétudes des personnes allergiques à l’oeuf vis-à-vis du vaccin contre la Grippe

LES PERSONNES ALLERGIQUES à l’OEUF peuvent-elles se faire VACCINER contre LA GRIPPE ?

Alors que la campagne de vaccination contre la Grippe débute, les personnes allergiques à l’oeuf se posent de nombreuses questions vis-à-vis de l’innocuité du vaccin face à de possibles réactions anaphylactiques.

La vaccination chez les personnes allergiques ou supposées allergiques à l’oeuf est encore source d’inquiétude en France. Celle-ci est réactivée à la faveur de la campagne de vaccination contre la Grippe A/ H1N1.

Pourquoi le vaccin contre la grippe A/H1N1 et/ou contre la grippe saisonnière suscite-t-il de telles inquiétudes ?

La plupart des vaccins actuels - dont les vaccins antigrippaux - font appel à la culture des virus : celui-ci s’y multiplie avant d’être recueilli, purifié et tué chimiquement pour fabriquer le vaccin.

Les virus utilisés pour la fabrication de ces vaccins sont cultivés sur des cellules d’embryon de poulet, c’est-à-dire sur des oeufs de poule fécondés.

D’infimes traces de protéines d’oeuf sont donc susceptibles d’être contenues dans les vaccins.

Dans la grande majorité des cas, ces traces ne sont pas suffisantes pour provoquer des réactions anaphylactiques chez les personnes allergiques à l’oeuf, sauf en cas d’allergie très sévère.

La législation européenne autorise la présence d’une quantité d’ovalbumine dans une dose de vaccin pouvant aller jusqu’à 1 microgramme. Cette quantité peut-elle présenter un danger pour les personnes allergiques à l’oeuf ?

En principe non, mais la Société Française d’Allergologie recommande, dans le cas des personnes dont l’allergie à l’oeuf est avérée (antécédent de réactions allergiques sévères incluant le choc anaphylactique) des précautions particulières consistant en la pratique de la vaccination en milieu hospitalier, permettant – le cas échéant – la recherche d’une sensibilisation vis-à-vis du vaccin et une prise en charge médicale d’urgence adaptée, si nécessaire.


Voir en ligne : Communiqué de la société française d’allergologie

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