Interprétation des étiquettes des aliments par les parents d’enfants allergiques alimentaires. : Preeti Joshi Shideh Mofidi Scott H. Sicherer dans JACI June 2002, part 1 • Volume 109 • Number 6

Pour éviter les réactions allergiques, les consommateurs allergiques alimentaires, sont dépendants de l’étiquetage des produits industriels. La terminologie complexe de certains ingrédients ( caséine et petit lait pour le lait de vache) et les ambiguïtés de certaines étiquettes ( arôme naturel ou peut contenir de l’arachide ) peut compromettre les capacités des patients ou des parents à déterminer la sécurité de certains produits.
– L’objectif était de déterminer l’exactitude des renseignements lus par les parents sur les étiquettes.
Les parents d’enfants soumis à un régime alimentaire restrictif ont été sollicités pour passer en revue les étiquettes de 23 aliments pris parmi des aliments industriels largement consommés. Pour chaque étiquetage, le ou les parents devaient dire s’ils considéraient le produit sans danger pour un enfant allergique et sinon quel (s) aliment(s) interdit(s) étaient dans ces produits.
– Résultats : il y a eu 91 participants. L’arachide était l’allergène le plus fréquent (82 enfants), suivie par le lait (60), l’œuf( 45), le soja( 27), et la farine( 16). L’identification du lait et du soja ont été les plus difficiles : seulement 4 parents ont déchiffré correctement les 14 étiquettes qui indiquaient du lait, et seulement 6 sur 27 parents ont correctement identifié la présence de soja dans 7 produits. L’arachide a été retrouvée dans 5 produits par 44 parents sur 82 avec un enfant au régime sans arachide. La farine ( 10 produits) et l’œuf ( 7 produits) ont été plus facilement identifiés par plus de parents ( 14/16 et 42/45 respectivement). L’identification correcte des étiquettes était associée à une éducation des parents par une diététicienne.
– Conclusions avec les étiquetages les plus courants, de nombreux parents sont incapables d’identifier les ingrédients habituels qui provoquent des allergies alimentaires. Cette étude conforte la nécessité d’avoir un étiquetage plus rigoureux avec une terminologie claire et un avertissement pour les allergènes courants de même qu’une éducation efficace des patients sur la manière de déchiffrer les étiquettes.