On n’a jamais autant parlé d’allergie ces derniers mois, que ce soit dans les journaux et magazines grand public, sur les ondes de la radio, sur les différentes chaînes de télévision. Est-ce un hasard ?

Certains penseront que cela est seulement dû à un intérêt légitime et croissant d’une population qui souhaite s’informer sur une affection qui ne cesse d’augmenter, et qui réclame donc naturellement des informations.
Certes, certes……

Les autres, moins naïfs, qui liront ce numéro sauront que ce hasard porte un nom : ANAICE.

Et oui, nous vivons dans une société où tout s’achète, surtout l’espace médiatique, d’autant que tout le monde sait que l’on est vraiment reconnu que lorsqu’on est cité dans les médias, et que les médias connaissent bien cette puissance dont elles usent et abusent parfois.

Alors l’ANAICE, qui a pour vocation de faire connaître et défendre l’allergologie, a méthodiquement envahi ces espaces de paroles et d’images avec l’aide de professionnels de la communication.

Bien sûr cette action n’aurait pas eu la même portée si elle n’avait trouvé une résonance auprès de lecteurs et téléspectateurs qui sont aussi des patients, victimes toujours plus nombreuses d’une affection qui inquiète et angoisse. Mais cela ne pouvait suffire.

A t’on bien parlé des allergies ? A vous de voir, pour notre part nous ne sommes pas mécontents du résultat qui est franchement spectaculaire.

A qui profite cette campagne de presse ?

A toutes celles et ceux qui pratiquent l’allergologie au quotidien, et qui aiment et défendent un statut médical et social dont ils sont fiers : allergologue.
Car c’est bien de cela dont il s’agit au travers de cette action de communication : parler des différents visages de l’allergie, mais surtout parler d’allergologie pour faire connaître une discipline médicale indispensable au bien-être et à la bonne santé d’une population, et parler des allergologues pour vous faire et nous faire connaître et nous aider ainsi à nous imposer dans toutes les situations qui concernent les affections allergiques.

Car il est fondamental de valoriser notre expertise médicale que ce soit auprès de diverses institutions ou auprès de nos confrères spécialistes. Car il faut être fier des notre métier. Puisque les patients comptent sur nous pour les aider et les soulager.

Puisqu’ils savent maintenant que nous les plus spécialisés et les plus performants dans la prise en charge de leurs affections.

A nous tous maintenant de cueillir les fruits de ce travail de l’ANAICE, et de tout mettre en œuvre, dans sa ville, dans sa région, pour faire fructifier et développer ce " capital d’identité " , préalable indispensable à la reconnaissance du statut de spécialiste allergologue