Après les vacances, il existe un rite que connaissent bien tous les parents : la rentrée scolaire.

Occasion de courir les magasins bondés, de remplir les innombrables fiches de renseignement, de répondre aux multiples demandes de formalités.

Quand, de plus, un enfant souffre d’allergie alimentaire, ses parents vont devoir s’assurer que le personnel de l’école va pouvoir le faire vivre dans un milieu sans risque pour lui.

C’est pour cela que certains d’entre eux vont signer avec l’école un PAI (Projet d’Accueil Individualisé).

Ce document est essentiel à l’information de toutes les personnes qui vont avoir à s’occuper de l’enfant durant le temps scolaire et périscolaire. Il est essentiel pour éviter toute erreur ou accident.

Malheureusement, au fil des ans on a l’impression que le PAI est victime de son succès. De plus en plus d’enfants sont soumis à des régimes d’éviction, parfois sévères, qui ne s’imposent pas.

Il est évident qu’il ne faut pas confondre tests cutanés ou biologie positifs et allergie réelle nécessitant une éviction.

Il est donc quasiment indispensable que les allergologues assistent à la seule rencontre exclusivement consacrée à l’allergie alimentaire : le symposium du CICBAA qui a lieu à Nancy les 29 et 30 septembre prochains.

L’allergie alimentaire est un des domaines qui évolue le plus vite et la mise à jour des connaissances est absolument nécessaire.