A six mois de mise en application de la nouvelle convention médicale et de la CCAM, le SNAF dénonce l’insuffisance persistante de reconnaissance des praticiens allergologues exclusifs.

Le statut ambigu de Médecin généraliste à Exercice Particulier engendre des difficultés d’adressage des patients dans le cadre du parcours de soins coordonné. Il ne permet pas à ces praticiens, dont l’exercice est superposable à celui d’un médecin spécialiste, de coter les majorations qui leur seraient pourtant dues. Dans certaines grandes villes, la réduction d’activité consécutive pouvant allant jusqu’à 30 % nuit de façon déterminante au maintient de la profession.

Le SNAF reconnaît néanmoins l’avancée apportée par la signature de la nouvelle convention et par la classification commune des actes médicaux, en particulier dans sa version 2. Dans ce cadre conventionnel, il poursuit donc ses efforts avec les tutelles, en collaboration avec les centrales syndicales signataires pour obtenir la reconnaissance juste et égale de tous les allergologues.

En contre partie, le SNAF demandera à tous les allergologues français de s’engager dans une maîtrise médicalisée des dépenses de santé concernant les arrêts de travail, le cadre des affections longue durée, la prescription de médicaments génériques.

Le SNAF s’implique dans l’Evaluation des Pratiques Professionnelles avec la création d’un Organisme Agréé pour l’EPP en allergologie. Il recommande à tous les allergologues français de s’engager dans cette régulation vers la qualité et de participer à l’élaboration de protocoles de soins et des référentiels des pratiques spécifiques en Allergologie.

Les ALLERGOLOGUES doivent s’imposer, montrer leur existence et leur utilité.