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ALLERGIQUES ! méfiez vous de la rhinite
samedi 14 septembre 2002, par
Si il est connu que rhinite et asthme sont souvent associes dans la maladie allergique, la rhinite est moins souvent évoquée dans la dermatite atopique. De cette étude, il apparaît que la rhinite pourrait être le signe le plus visible d’un terrain allergique.
Prévalence et sévérité de la rhinite associée à l’asthme ou à l’eczéma atopique chez les patients allergiques aux acariens. : Terreehorst I, Oosting AJ, Tempels-Pavlica Z, De Monchy JG, Bruijnzeel-Koomen CA, Hak E, Van Wijk RG. dans Clin Exp Allergy 2002 Aug ;32(8):1160-5
– Contexte : Rhinite allergique, asthme et dermatite atopique sont étroitement liés. Si les études de base montrent bien une grande prévalence de la rhinite chez les patients asthmatiques, l’association avec la dermatite atopique et la sévérité de la rhinite dans ce cas est moins connue .
– Objectifs : déterminer la prévalence et la sévérité de la rhinite allergique chez les asthmatiques et les eczémateux et apprécier l’influence de l’âge et de l’association des pathologies sur la sévérité et les signes de rhinite.
– Méthodologie :
*325 patients sont recrutés dans une étude multicentrique pour étudier les effets des enveloppes de matelas, oreillers et autres couettes sur les signes et symptômes de la rhinite allergique et / ou de l’asthme et / ou de la dermatite atopique
*Grâce a des échelles de score analogue, des recueils de score journalier et des tests de provocation nasale aux acariens.
– Résultats :
*Une rhinite allergique est diagnostiquée chez 92% des164 asthmatiques et chez 85% des 86 eczémateux à l’aide de l’histoire et des symptômes cliniques.
*L’inclusion d’un test de provocation nasal ne modifie pas la fréquence des diagnostics de rhinite
*Les patients rapportent des symptômes modérés, avec score visuel analogique entre 40,0 et 55,0.
*La dermatite atopique est associée à des rhinites moins sévères, tandis que dans cette étude a plusieurs paramètres l’asthme est nettement associé à la réponse nasale aux acariens.
– Conclusion : la prévalence des symptômes ORL chez les patients asthmatiques ou eczémateux sensibles aux acariens est élevée ; même si les patients décrivent une gêne légère ou modérée, la présence de troubles de la fonction nasale mérite d’être examinée chez tout atopique.
Effectivement, on a tendance à négliger la composante nasale dans la « maladie atopique » car la plainte des patients ou de leurs parents est autre.
Toutefois, l’histoire naturelle est l’évolution vers la symptomatologie respiratoire. Il paraît préférable d’être préventif, d’avoir « du nez » pour débusquer les éléments péjoratifs pour le futur du patient.
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