Incidence et rémittence des IgE spécifiques des aéroallergènes chez des sujets âgées de 40 à 60 ans et association avec la consommation d’alcool. : Linneberg A, Friedrich N, Husemoen LL, Thuesen B, Gonzalez-Quintela A, Vidal C, Bodtger U, Johansen N, Drivsholm T.
Research Centre for Prevention and Health, Glostrup Hospital, Glostrup, Denmark
dans Int Arch Allergy Immunol. 2009 Sep 15 ;151(2):142-148
– Contexte :
- Les données sur l’incidence et la persistance à long terme d’une IgE réactivité aux aéroallergènes chez les adultes, de la tranche d’âge 40 à 60 ans, sont limitées.
- La consommation d’alcool est un immunomodulateur puissant ayant un impact significatif sur la réponse IgE.
– Objectifs :
- L’étude visait à évaluer l’incidence et la rémission de la sensibilisation aux aéroallergènes de l’âge de 40 à 60 ans.
- En outre, nous avons examiné la relation entre la consommation d’alcool et la prévalence et l’incidence de la sensibilisation aux aéroallergènes.
– Méthodes :
- En 1976-1977, un total de 1200 personnes nées en 1936 et sélectionnées au hasard dans la population générale a été invité à un examen de santé (1052 ont été examinés).
- À 60 ans, ils ont été convoqués pour un nouvel examen (695 ont été examinés).
- Les échantillons de sérum stockés provenant de ces deux examens ont été analysés de façon consécutive pour le dosage des IgE sériques spécifiques aux aéroallergènes l’aide d’un test de multi-immunodosage qualitatif des allergènes.
– Résultats :
- On observe un total de 32 patients sensibilisés à l’âge de 60ans qui ne l’étaient pas à 40 ans (7,1% de ceux qui n’étaient pas sensibilisés à 40 ans) et 35 cas rémittents (41,1% des personnes sensibilisées à 40 ans) de sensibilisation aux aéroallergènes au cours de cette période de 20 ans.
- Les sensibilisations persistantes ainsi que les sensibilisations incidentes étaient significativement associées à l’autodéclaration d’une maladie atopique à 60 ans.
- La consommation d’alcool (>14 verres par semaine) à 40 ans était significativement associée à une prévalence plus élevée de la sensibilisation à 40 ans, mais pas avec l’incidence de la sensibilisation (pas avec les nouveaux cas à 60 ans).
– Conclusions :
- Chez les adultes de la tranche d’âge 40 à 60 ans, la sensibilisation aux aéroallergènes comme en témoigne la positivité des IgE sériques spécifiques aux aéroallergènes est un processus dynamique.
- À la fois les sensibilisations persistantes et incidentes étaient associées à la maladie atopique.
- Des études complémentaires sont nécessaires pour préciser l’influence de l’alcool sur la réponse IgE spécifiques aux aéroallergènes.
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