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Trou de la Sécu : la faute à la pollution.
lundi 14 octobre 2002, par
Des patients asthmatiques adultes ont été suivis durant un hiver. Leur consommation de médicaments de l’asthme et les symptômes asthmatiques ont été mesurés et comparés à la pollution particulaire de l’air. L’étude montre effectivement une corrélation entre activité de l’asthme et degré de pollution.
Augmentation du traitement de l’asthme en rapport avec les particules fines et ultrafines ambiantes. : von Klot S, Wolke G, Tuch T, Heinrich J, Dockery DW, Schwartz J, Kreyling WG, Wichmann HE, Peters A. GSF-National Research Center for Environment and Health, Institute of Epidemiology, Neuherberg, Germany. klot@gsf.de dans Eur Respir J 2002 Sep ;20(3):691-702
L’association entre la pollution particulaire de l’air et l’utilisation des médicaments de l’asthme a été évaluée dans une étude comptant 53 adultes asthmatiques à Erfurt, en Allemagne dans l’hiver 1996/1997.
Les concentrations du nombre des particules ultrafines, 0,01-0,1 µm de diamètre (NC(0,01-0,1)), moyenne 17300/cm3, et, la concentration de la masse de particules fines, 0,01-2,5 µm de diamètre (MC(0,01-2,5)), moyenne 30,3 µg/m3, ont été mesurées simultanément.
Ces mesures n’étaient pas hautement corrélées (r=0,45).
Les associations entre les concentrations des particules ambiantes et la prévalence de l’usage des Bêta2-agonistes, des corticostéroïdes et les symptômes d’asthme, étaient analysées séparément à l’aide de modèles de régression logique, ajustés en fonction de la température, week-end, vacances.
Les expositions cumulatives sur 14 jours des particules ultrafines et fines étaient associées à l’usage des corticostéroïdes. L’usage des Bêta2-agonistes était associé à la moyenne sur 5 jours de NC et MC.
La prévalence des symptômes d’asthme était associée aux concentrations particulaires ambiantes.
Les résultats suggèrent que l’usage des médicaments de l’asthme et l’augmentation des symptômes sont en association avec la pollution particulaire de l’air et les gaz polluants comme le dioxyde d’azote.
Une étude de plus qui montre que la pollution de l’air aggrave l’asthme et donc augmente la consommation de médicaments.
D’après nombres d’études, il faut se rappeler que la pollution ne semble pas « créer » de nouveaux cas d’asthme, mais aggraver l’état des asthmatiques déclarés.
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