Dans la famille atchoum, je voudrais le fils …

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Dans la famille atchoum, je voudrais le fils …

Dans la famille atchoum, je voudrais le fils …

mercredi 4 décembre 2013, par Dr Bertrand Lovato

Lien entre allergie parentale et rhinite des enfants : Westman M, Kull I, Lind T, Melén E, Stjärne P, Toskala E, Wickman M, Bergström A. The link between parental allergy and offspring allergic and nonallergic rhinitis.

dans Allergy 2013 ; 68 : 1571–1578.

 Objectifs

  • Connaître le lien entre les différentes maladies allergiques des parents (pollinose, asthme et eczéma) et le risque de survenue d’une rhinite allergique ou non allergique chez les enfants à 8 ans.

 Méthodes

  • 2413 enfants et leurs familles ont été étudiés par questionnaire et dosage des IgE spécifiques vis à vis des principaux allergènes respiratoires.
  • Après analyse statistique, l’association entre maladies allergiques des parents et survenue de rhinite chez les enfants a été estimée.

 Résultats

  • A 8 ans, 13,8% des enfants souffrent d’une rhinite allergique (AR) et 6,4% d’une rhinite non allergique (NAR).
  • Une pollinose parentale isolée augmente ce risque d’un odd ratio de 2,2 ; la présence d’un asthme ou d’un eczéma isolé ne change rien.
  • Par contre, la présence chez un des parents de deux (ou plus) maladies allergiques augmente le risque d’un facteur de NAR chez les enfants.
  • La plus forte proportion de rhinite allergique se trouve chez les enfants dont les deux parents souffrent de pollinose ; de même, pour les rhinites non allergiques, le taux est maximum chez les enfants dont un des parents a une pollinose et un eczéma.

 Conclusions

  • Les maladies allergiques parentales augmentent le risque de rhinite, aussi bien allergiques que non allergiques, le risque étant comparable pour l’atopie maternelle ou paternelle.
  • Le facteur de risque principal de développer une rhinite allergique chez un enfant est la présence d’une pollinose chez un des deux parents.

Cette étude rappelle le rôle de l’hérédité chez les petits allergiques mais chose plus intéressante, chez les petits rhinitiques non allergiques.

La notion d’un poids plus important de l’hérédité maternelle est ici battue en brèche, les allergies paternelles impactant de la même manière le risque de rhinite des enfants, ce risque augmentant encore lorsque les deux parents sont allergiques.

La pollinose parentale semble bien être la manifestation atopique la plus favorisante des rhinites des enfants.

Enfin, les NAR chez les enfants de 8 ans sont essentiellement des rhinites infectieuses par surexpression des récepteurs ICAM 1 aux agents viraux, surexpression classique dans les familles atopiques, favorisant également l’adhésion et le maintien des cellules inflammatoires in situ.

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