– Introduction :
- L’allergie au lait de vache est une allergie alimentaire fréquente chez les enfants, et aucun traitement efficace préventif ou curatif est actuellement disponible.
- Cette étude visait à comparer :
- des chaînes courtes galacto seules (scGOS),
- à des chaînes longues fructo- (lcFOS)
- ou des oligosaccharides acides dérivée des pectines (PAO)
- et / ou des mélanges :
- de scGOS / lcFOS (GF)
- ou scGOS / lcFOS / PAO (GFA)
- pour prévenir ou traiter l’allergie alimentaire.
– Matériel et Méthode :
- Dans le protocole préventif, des souris C3H/HeOuJ ont été nourries avec des aliments contenant des oligosaccharide simples ou les mélanges GF ou GFA durant le protocole d’étude.
- Dans le protocole de traitement, des GF ou GFA ont été administrés pendant 4 semaines après la dernière sensibilisation.
- La réponse cutanée allergique et les scores d’anaphylaxie ont été déterminés par un test de provocation oral, les IgEs au lactosérum ont été dosées, des qPCR ont été réalisés pour évaluer les marqueurs cellulaires T, et des tests immunochimiques faits pour le contage de l’expression de Foxp3 sur le petit intestin et le colon.
– Résultats :
- Seulement lors de la phase de prévention, les mélanges GF ou GFA mais par les chaines simples d’OS, réduisent les réponses allergiques cutanées et les taux d’IgG1 au lactosérum chez les souris sensibilisées au lactosérum par rapport au régime contrôle.
- A la fois GF et GFA augmentent le nombre des cellules Foxp3 dans le petit intestin proximal des souris sensibilisées au lactosérum par rapport aux souris témoins.
- L’expression des marqueurs de Th2 et Th17 augmentent dans le partie moyenne du petit intestin des souris sensibilisés au lactosérum, expression qui est prévenue par le GF.
- Inversement, le GFA augmente l’expression de Tbet (Th1), IL10 et TGF-béta par rapport à GF qui est maintenu dans l’extrémité distale du petit intestin et/ou de colon.
– Conclusions :
- La supplémentation diététique avec scGOS/IcFOS ou scGOS/IcFOS/pAOS lors de la sensibilisation, réduit de façon significative les symptômes d’allergie mais affecte de façon différente l’activation immune muqueuse chez des souris sensibilisées au lactosérum.