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Les allergies ne s’aventurent pas en campagne.
lundi 6 janvier 2003, par
La vie à la campagne a la réputation d’être plus saine qu’en ville. Une grande étude Européenne a étudié la fréquence de l’allergie dans les différents corps de métiers de l’agriculture. Les résultats sont surprenants.
Prévalence et facteurs de risque des pathologies respiratoires chez les agriculteurs / résumé des résultats d’un projet européen : Radon K, Monso E, Weber C, Danuser B, Iversen M, Opravil U, Donham K, Hartung J, Pedersen S, Garz S, Blainey D, Rabe U, Nowak D. Institute of Occupational and Environmental Medicine, Ludwig-Maximilians-University Munich, Ziemssenstr. 1, D-80336 Munich, Germany. Katja.Radon@arbeits.med.uni-muenchen.de dans Ann Agric Environ Med 2002 ;9(2):207-13
– Le but de ce projet européen en agriculture était de déterminer la prévalence et les facteurs de risque des pathologies respiratoires chez les fermiers en Europe.
Une étude conjointe menée par sept centres a été réalisée.
* Dans la première partie de l’étude, environ 8000 fermiers au Danemark, en Allemagne, en suisse, au Royaume - uni et en Espagne ont répondu à un questionnaire standardisé sur les caractéristiques de leur exploitation et sur leurs symptômes respiratoires.
* Dans un second temps, la variabilité des expositions et des mesures de la fonction respiratoire a été réalisée dans quatre centres.
– A l’intérieur de la population des fermiers, les éleveurs de porc ont un risque de syndrome équivalent d’asthme plus élevé que les éleveurs d’autres espèces animales.
– Parmi les cultivateurs, les maraîchers ont plus de risques d’asthme.
– La prévalence des symptômes d’allergie est nettement plus basse chez les éleveurs que dans le reste de la population de la Communauté Européenne surveillée.
– Par contre, les éleveurs ont plus de symptômes de bronchite chronique.
L’étude montre que le principal facteur de risque de survenue de symptômes respiratoires identifié est la ventilation des lieux de stockage des végétaux et des locaux d’élevage.
Des études sont maintenant diligentées pour apprécier les effets de l’amélioration de la ventilation sur l’appareil respiratoire.
Les raisons de la plus faible prévalence des maladies allergiques parmi la population agricole sont couramment sous étudiées
Cette étude reprend la prévalence des facteurs de risque allergique ou des pathologies respiratoires en milieu rural.
Il est dommage que ne soient précisés ni la fréquence des alvéolites, le rôle des pesticides et les différences entre les pays du nord et du sud de l’europe.
Quoi qu’il en soit, il ne fait pas bon être éleveur de porc !
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